MaLigue2
·26 novembre 2024
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Photo ©Loic Baratoux/FEP/Icon Sport
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MaLigue2 : Bonjour Victor, cette période d’inactivité est inhabituelle pour vous, comment gérez-vous l’entraînement en solo ?
Victor Lobry : C’était le gros défi, une fois que la saison a commencé et que je n’étais pas en club. Pendant tout l’été, un ancien préparateur physique que j’ai eu en Ligue 2 a eu la gentillesse de me donner tout le programme de ce qu’il faisait dans son club. J’ai suivi la trame bêtement mais efficacement, je faisais tout comme si j’étais en club, avec une grosse séance pour remplacer les jours de matchs amicaux. Une fois que le championnat a repris et que j’ai vu que je n’allais pas trouver ce que je voulais, je me suis dit qu’il fallait que je me serve de ce temps pour accumuler de la charge physique et progresser un maximum. C’est pour ça que j’ai fait le choix de ne pas m’entraîner en club, même si j’aurais pu. Je ne voulais pas que ce soit de l’entretien. Dans un club, il y a les échéances de match, ils ne peuvent pas bosser dur toute la semaine. Le lundi, c’est la reprise, c’est tranquille. La veille et l’avant-veille de match, ce n’est pas bien violent. Sur cinq séances il y en a deux fortes et une « entre-deux ». Je m’entraîne six fois par semaine pour me développer physiquement un maximum […] J’ai aménagé une salle de muscu chez moi, je me suis rapproché de trois prépas physiques pour que mon programme soit vraiment cohérent sans avoir une seule vision. Je me suis rapproché d’un nutritionniste pour arriver affuté et j’ai commencé une préparation mentale. Dans un club, on a tout ça à notre disposition. Là, il a fallu que j’aille le chercher. Ce n’est pas la situation rêvée mais j’essaie d’en sortir meilleur.
Entre Pau et Saint-Étienne, j’étais arrivé libre, dix jours avant la reprise du championnat mais je m’étais entraîné seul entretemps. Du coup, j’étais prêt et j’ai joué directement titulaire. C’est pour ça que cette fois aussi, je veux être prêt quand j’arrive dans mon nouveau club.
ML2 : Et vous touchez le ballon tout de même ?
VL : Si, si, je m’entraîne de 9h30 à 12h15. Ma séance d’entraînement est divisée en deux, la première partie sans ballon et la deuxième partie avant une petite heure dans la salle de muscu.
ML2 : Votre passage d’une demi-saison à Guingamp a été plutôt concluant (18 matchs, 14 titularisations), pourquoi cela n’a-t-il pas continué cet été ?
VL : C’est dommage ! Quand j’ai atterri à Guingamp, j’étais vraiment heureux. Si le choix de janvier dernier était à refaire, je ferai le même. je joue, je suis performant, c’est peut-être mes six mois les plus consistants de ma carrière en Ligue 2. Les négociations commencent, on arrive presque au bout, on est quasiment tous d’accord et puis il y a l’histoire des droits TV. Le club me dit que la proposition n’est plus à l’ordre du jour : les budgets ne sont plus les mêmes.
ML2 : Ce contexte économique a compliqué la recherche de club ?