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·27 juin 2025
Équipe de France féminine : retrouvailles avec le Brésil, ce briseur de rêve aux JO de Paris

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·27 juin 2025
Ce vendredi 27 juin, l'équipe de France féminine affronte le Brésil pour son ultime match de préparation à l'Euro 2025 en Suisse (2 au 27 juillet). Un adversaire qui a brisé les rêves tricolores il y a tout juste un an, lors des Jeux Olympique de Paris 2024.
C'est une répétition générale haute en couleurs qui attend l'équipe de France féminine ce vendredi 27 juin. À une semaine de son entrée en lice à l'Euro 2025 en Suisse (2 au 27 juillet) contre l'Angleterre, le tenant du titre, la sélection dirigée par Laurent Bonadei va répéter ses gammes face au Brésil au stade des Alpes de Grenoble (21h10). Une affiche au goût de revanche ...
Car il n'y a pas si longtemps que ça, un an à peine, c'est effectivement ce même Brésil qui a mis fin aux rêves des Bleues lors des Jeux Olympiques de Paris 2024. Une échéance pour laquelle la troupe encore dirigée par Hervé Renard faisait pourtant partie des favorites à la médaille d'or. Une récompense jamais glanée par la sélection dans son histoire. Ni même la moindre médaille, d'ailleurs. Au mieux, les Tricolores ont frôlé cette performance sous les ordres de Bruno Bini lors de l'édition 2012 de Londres, en terminant au pied du podium. Douze ans plus tard, qui plus est à la maison, il est donc temps de mettre fin à cette longue attente. Et de concrétiser, aussi, tous les espoirs placés dans le sélectionneur et son staff lors de leur nomination un an et demi plus tôt.
L'ex-entraîneur de Lille et Sochaux, passé également sur les bancs de la Côte d'Ivoire, de la Zambie, du Maroc ou encore de l'Arabie Saoudite, joue gros lui aussi sur cette Olympiade à domicile. Son premier grand tournoi dans le football féminin et à la tête des Bleues, à savoir la Coupe du monde 2023 en Océanie, a été marqué par un échec en quarts de finale face à l'Australie (0-0, 6 tab à 7). Puis, le successeur de Corinne Diacre a échoué en finale de la Ligue des Nations contre l'Espagne (0-2) en février 2024. Les JO de Paris ressemblement donc à une ultime chance de marquer l'histoire et d'offrir, enfin, un titre international à la sélection féminine. Ce pourquoi il est venu relever le défi, en fait.
Mais au moment de rentrer dans la compétition le 25 juillet 2024, ses joueuses font état d'une étonnante fébrilité. Elles l'emportent certes contre la Colombie pour leur entrée en lice (3-2), mais tout en se faisant peur après avoir pourtant mené 3-0. Elles se prennent même les pieds dans le tapis trois jours plus tard à Saint-Étienne, en s'inclinant face à un Canada en pleine crise (1-2). Finalement qualifiée grâce à une victoire face à la Nouvelle-Zélande lors de la troisième journée (2-1), l'équipe de France assure l'essentiel et se tourne vers son quart de finale face à un Brésil qu'elle connaît bien pour l'avoir croisé lors des deux derniers Mondiaux. Et à chaque fois, avec une victoire à la clé : en huitième de finale lors de l'édition en France en 2019 (2-1), puis lors du deuxième match de groupes en 2023 (2-1).
Mieux : si les duels ont toujours été accrochés, jamais les Tricolores n'ont perdu de leur histoire face aux Brésiliennes en 12 confrontations. Pas de quoi s'inquiéter, alors ? Au stade de la Beaujoire de Nantes, les partenaires de Wendie Renard confirment la tendance et prennent les choses en main. Encore un peu brouillonnes offensivement, elles affichent un visage plus séducteur, plus confiant. Mais la réussite fuit clairement le pays-hôte. En début de match, Sakina Karchaoui manque un penalty. Puis Griedge Mbock, de la tête, trouve la barre tranversale adverse. Les occasions s'enchaînent, Karchaoui retrouve encore le montant brésilien à une quinzaine de minutes du coup de sifflet final, mais rien n'y fait.
Et ce qui devait arriver arriva. Fautives défensivement, les Bleues se laissent surprendre dans les derniers instants sur une ouverture du score heureuse de Gabi Portilho (83e, 0-1). Le coup de grâce. Tout proche du 2-0 sur un poteau trouvé dans la foulée, le Brésil résiste aux locales pendant les seize minutes de temps additionnel accordé par l'arbitre et trace son chemin jusqu'en finale, où il s'inclinera contre les États-Unis d'une courte tête (0-1). Pour la France, c'est la douche froide. Une énième déception.
Malgré Hervé Renard, malgré un effectif de qualité, malgré l'appui du public. Certaines larmes coulent et quelques pages se tournent. Le sélectionneur s'arrête là, tout comme l'iconique milieu de terrain Amandine Henry. La reconstruction passe alors par Laurent Bonadei, l'adjoint devenu numéro un, qui prend la responsabilité les mois suivants de lancer de nouvelles têtes et de mettre en place ses idées tout en conservant une ligne directrice. Et, surtout, d'écarter des historiques comme Wendie Renard, Eugénie Le Sommer et Kenza Dali en vue de l'échéance en Suisse. Une nouvelle ère, en somme.
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