Equipe de France : un nouveau taulier pour Deschamps chez les Bleus, Stéphan confirme | OneFootball

Guy Stéphan, le fidèle adjoint de Didier Deschamps, a reconnu que le sélectionneur national pouvait désormais s'appuyer sur un taulier chez les Bleus. Celui-ci a complètement renversé la tendance, alors qu'il était fébrile à ses débuts sous la tunique tricolore.

L'équipe de France débutera vendredi soir sa campagne d'éliminatoires pour la prochaine Coupe du monde. En déplacement en Pologne pour y défier l'Ukraine, la nation double championne du monde voudra marquer les esprits et déjà faire un pas vers les États-Unis, le Canada et le Mexique. Avec un joueur qui sera très probablement titulaire lors des deux rencontres : Dayot Upamecano.

Un temps considéré comme fébrile en Bleu, le défenseur du Bayern Munich est entré dans une autre dimension depuis sa performance au dernier Mondial au Qatar. Désormais, il est l'un des tauliers de Didier Deschamps. Et ce n'est pas Guy Stéphan dira le contraire. Dans des propos accordés à L'Equipe, l'adjoint de "DD" n'a pas manqué d'encenser le natif d'Évreux.

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Upamecano est devenu un taulier

"Il a énormément progressé et gagné en maturité. Dayot avait au départ une certaine timidité. Au fil des matches, des échanges et du travail individuel qu'il a pu faire, il est devenu une pièce maîtresse de l'équipe. Il a fallu qu'il accepte d'abord le fait que c'était dur de venir en équipe de France, que cela changeait de ce qu'il pouvait connaître en club" a ainsi reconnu le fidèle bras droit de Deschamps.

Il a ensuite poursuivi : "Oui, il y a eu beaucoup d'échanges avec Didier notamment, avec moi aussi un peu. Il ressentait qu'il n'arrivait pas à mettre sur le terrain ce qu'il était capable de faire parce qu'il y avait une retenue. Effectivement, "Upa" est quelqu'un d'émotif. Mais il a beaucoup travaillé sur cet aspect" a-t-il glissé.

Son absence en juin s'est faite ressentir

Pour lui, l'ancien défenseur de Leipzig est désormais un leader : "On ne voit plus ça maintenant. On voit davantage sa hargne, sa détermination. Une action me vient à l'esprit, lors de la Coupe du monde des clubs, où on le voit presser un adversaire à trente mètres du but adverse, gagner le ballon et le donner à Harry Kane qui marque derrière (contre Flamengo, 4-2 en huitièmes de finale, le 29 juin). Ça montre qu'il se lâche. En sélection, il a bien progressé là-dessus également."

Le tout avant de conclure : "Il rassure par sa puissance (1,86 m ; 90 kg), par sa qualité d'anticipation. C'est possible qu'il se sente à un moment un peu trop facile avec le ballon et il se fait contrer, mais sans que ça prête à conséquence". Absent en juin dernier, cela s'était fait ressentir avec une défense française qui avait pris l'eau en demi-finale de la Ligue des nations contre l'Espagne (5-4). Son retour est bien évidemment une bénédiction pour "DD".

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