Stats Perform
·4 janvier 2019
In partnership with
Yahoo sportsStats Perform
·4 janvier 2019
Ce samedi, à 17 heures, s'ouvre la 17e édition de la Coupe d'Asie des Nations qui rassemble les 24 meilleures équipes du continent asiatique aux Émirats Arabes Unis. Avec la Corée du Sud de Son Heung-min, la Japon ou encore l'Iran, le plateau de cette année est plus que relevé. La finale aura lieu le 1er février prochain pour voir une sélection succéder à l'Australie, victorieuse en 2015 à domicile.
À noter un changement de poids dans cette édition 2019, outre le passage à 24 équipes, avec l'introduction d'un quatrième remplaçant à partir de la prolongation. Une mesure déjà utilisée lors de la Coupe du Monde 2018 en Russie et en Supercoupe d'Europe lors de Real Madrid-Atlético Madrid.
Le Japon : seule nation asiatique à s'être hissée en huitième de finale de la dernière Coupe du monde en Russie, la sélection nippone se présentera aux Émirats Arabes Unis avec plusieurs certitudes au niveau de son état d'esprit et de son collectif. Néanmoins, plusieurs cadres manqueront à l'appel, retenus par leurs clubs comme Takashi Inui (Betis Séville), Shinji Kagawa (Dortmund) ou encore Keisuke Honda (Melbourne Victory).
La Corée du Sud : avec un atout comme Son Heung-min, très performant lors de la première partie de saison avec Tottenham, le Tigre d'Asie sera l'un des prétendants logiques au titre final. Avec un succès aux jeux olympiques asiatiques en septembre dernier, l'ancien joueur de Leverkusen s'est d'ailleurs offert le droit d'éviter le service militaire obligatoire dans son pays, durant 24 mois. Tous les voyants semblent donc au vert pour Son et les siens.
L'Iran : l'une des équipes les plus difficiles à manœuvrer lors du dernier mondial en Russie compte bien surfer sur sa discipline tactique et son sens de l'organisation pour remporter son quatrième sacre continental, 42 ans après le dernier. Toujours dirigé par le sélectionneur portugais Carlos Queiroz, l'Iran fera office d'épouvantail dans cette compétition avec un effectif équilibré et de qualité.
L'Australie : il sera difficile pour le tenant du titre de conserver son trophée en raison d'un nombre important de blessures qui est venu perturber la préparation de la compétition. Ainsi Aaron Mooy et Martin Boyle sont déjà sûrs d'être indisponibles tandis que Mathew Leckie et Tom Rogic sont incertains. De plus, les vétérans Tim Cahill et Mile Jedinak ont pris leur retraite internationale. Néanmoins, l'orgueil du champion pourrait être une force pour réaliser le doublé.
Le Qatar : et si le futur pays organisateur de la Coupe du monde 2022 créait déjà la surprise à Dubaï ? Avec seulement une défaite au cours de l'année 2018 (en huit rencontres), le Qatar est devenu petit à petit une sélection qui compte en Asie, porté par l’entraîneur espagnol Felix Sanchez, qui a longtemps dirigé l'Académie Aspire pour la formation des jeunes talents au sein du pays.
La Palestine : après une première participation à la Coupe d'Asie des Nations en 2015, l'équipe dont la fédération a été reconnue par la FIFA en 1998 continue de grandir à son rythme, dans un contexte géopolitique et local toujours aussi compliqué avec Israël. Dans un groupe accessible, les joueurs du sélectionneur algérien Nourredine Ould Ali peuvent espérer pour la première fois se hisser au second tour.
La Syrie : également perturbée par un contexte très délicat depuis bientôt huit ans, la Syrie s'en remet au football pour oublier les difficultés du pays, après une guerre civile éprouvante et meurtrière. La sélection avait d'ailleurs failli réaliser l'exploit il y a plus d'un an de s'offrir un barrage en Coupe du monde, après avoir échoué en prolongations contre l'Australie.
La Corée du Nord : l'un des pays les plus fermés au monde s'ouvre de temps en temps à travers le football et une équipe qui avait notamment participé à la Coupe du monde 2010 en Afrique du Sud. Avec une 109e place au classement FIFA, les Chollimas compteront avant tout sur leur défense pour sortir d'un groupe relevé avec le Qatar et l'Arabie Saoudite.
L'Inde : le deuxième état le plus peuplé de la planète derrière la Chine peine toujours autant à devenir une nation référente du football, ne serait-ce qu'au niveau continental. Malgré le développement d'un championnat sur trois mois avec quelques stars en pré-retraite issues des championnats européens, l'Inde reste une sélection aux résultats peu convaincants. Il s'agira seulement de sa quatrième participation à une Coupe d'Asie des Naions.
Le prize money du tournoi a été fixée à 12,96 millions d'euros par les organisateurs. La sélection qui remportera la finale repartira avec un chèque de 4,38 millions d'euros, tandis que le finaliste aura un chèque de 2,63 millions d'euros. À noter que chaque pays participant recevra un montant de 175 000 euros pour sa présence au tournoi.
La compétition se déroulera en quatre semaines avec d'abord une première phase de groupes. Les deux premiers sont qualifiés pour les huitièmes de finale ainsi que les quatre meilleurs troisièmes, à l'image du format utilisé lors de l'Euro 2016 en France
Du 5 au 17 janvier 2019
Du 20 au 22 janvier 2019
Du 24 au 25 janvier 2019
Du 28 au 29 janvier 2019
Le 1er février 2019
En France, la compétition ne sera pas diffusée. Anciennement détenteur des droits, Eurosport a choisi de ne pas renouveler son contrat avec l'AFC pour retransmettre la Coupe d'Asie des Nations.
Créée en 1956, deux ans après la fondation de l'AFC (la fédération du football asiatique), la compétition a déjà vu 16 éditions se dérouler avec le Japon comme le pays le plus titré, avec quatre victoires, devant l'Arabie Saoudite et l'Iran (trois succès). À noter qu'Israël compte une victoire dans le tournoi, avant de basculer sous la bannière de l'UEFA.
Direct
Direct
Direct