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·20 décembre 2025
Esrom Nyandoro lance un grand projet de dons pour les enfants africains !

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·20 décembre 2025


Esrom Nyandoro lance un grand projet de dons pour les enfants africains !
Les terrains poussiéreux de Bulawayo semblent à des années-lumière des salons feutrés de la philanthropie, mais pour l'ancien pilier des Mamelodi Sundowns Esrom Nyandoro, ce voyage incarne précisément le socle de sa nouvelle vocation. L’ex-international zimbabwéen, après vingt-et-une années mémorables sous le maillot des Brésiliens, met désormais son histoire personnelle au service d’une mission ambitieuse : soutenir les enfants les plus vulnérables d’Afrique.
Nyandoro a récemment dévoilé la Esrom Nyandoro Foundation, une organisation enregistrée née de ses propres souvenirs de privations. Il décrit avec émotion ses débuts difficiles, confiant : « J’ai grandi dans une pauvreté extrême. La vie était rude, les ressources rares et les opportunités quasi inexistantes. » Ses premiers pas dans le football n’ont pas eu lieu sur des pelouses entretenues, mais sur la terre battue. « Je jouais au football dans les rues poussiéreuses, souvent pieds nus. Je n’ai jamais possédé de crampons. Tout ce que j’avais, c’était un rêve. »
Ce rêve l’a propulsé de ces rues jusqu’à la scène continentale, notamment grâce à un but exceptionnel inscrit de loin avec le Zimbabwe contre le Cameroun lors de la CAN 2004—une frappe élue plus beau but du tournoi. Sa transition réussie du rôle de sentinelle du milieu à celui de recruteur puis d’entraîneur aux Sundowns témoigne de sa compréhension profonde du pouvoir du football.
Aujourd’hui, il utilise ce pouvoir pour ouvrir la voie à d’autres. Il concentre ses efforts sur l’éducation, animé par une question poignante qui ne le quitte pas : « Il y a quelque part un enfant qui ne peut pas pleinement fêter Noël parce qu’il s’inquiète de ce qui arrivera en janvier. Retournera-t-il à l’école, ou les frais de scolarité briseront-ils son rêve ? »
Pour transformer l’inquiétude en opportunité, Nyandoro franchit une étape profondément personnelle. Il met aux enchères quelques-uns de ses souvenirs de football les plus chers—notamment ses maillots encadrés de la CAN et des tenues dédicacées par d’anciens coéquipiers—pour générer les premiers fonds de la fondation. Ce geste fort illustre un engagement qui mûrit discrètement depuis des années.
« Depuis cinq ans, je mène ce combat seul, aidant discrètement dès que je le peux, » confie-t-il. « Mais j’ai atteint un point où je ne peux plus franchir le plafond tout seul. Votre contribution, même minime, peut changer l’avenir d’un enfant. »
Bien au-delà d’un simple soutien financier, sa vision place le sport au cœur de la transmission de la discipline et du mentorat. Celui qui rêvait jadis, ballon au pied, imagine désormais un continent où chaque enfant possède les outils pour poursuivre ses ambitions, sur le terrain comme en dehors.









































