Et maintenant ? éviter le déclassement… | OneFootball

Le Bayern ne jouera pas la finale de la ligue des champions dans son jardin. Le Bayern ne remportera pas la DFB Pokal qui fuit les munichois depuis de longues saisons désormais. Le Bayern peut encore espérer reconquérir le titre national (le FCB possède 6 points d’avance et une différence de buts très favorable) s’il cesse de perdre des points, le Bayer Leverkusen n’ayant pas abdiqué alors qu’il a lui aussi été éliminé des 2 coupes.

Et demain ? Si Vincent Kompany a su restaurer un groupe, il aura échoué sur une partie des objectifs assignés. Le technicien belge semble toujours éprouver des difficultés à s’adapter tactiquement à son adversaire, mais il faut lui reconnaitre que plusieurs points se seront améliorés depuis son arrivée les coups de pied arrêtés, les corners et un bloc défensif solidifié.

Après, sans Neuer, Upaménaco, Davies, Pavlovic et Musiala, il n’était pas facile d’espérer mieux face à la solide formation interiste, même si au complet, le même Bayern a éprouvé toutes les peines du monde à éliminer le modeste Celtic Glasgow en barrages, étant préalablement battu par Aston Villa (qui atteindra les 1/4) et laminé par le FC Barcelone (4-1) en phase de poule. Sans compter les victoires étriquées tant en LDC (Benfica) qu’en championnat…

On espère de profonds changements et des investissements judicieux pour la saison prochaine : un Upamécano doit être prolongé sans délai, le cas de Kim Min Jae suscitant le plus de débat : jouant depuis des semaines sur une jambe (problèmes musculaire et tendon d’achille, le coréen effectue sa seconde saison en Bavière loin du roc qu’il était à Naples qui jouait avec un bloc très bas contrairement au Bayern…) Etait ce le bon profil ? On peut se poser la question aujourd’hui mais s’il se confirme que le Coréen n’était pas à 100% de ses moyens physiques mercredi avec de grosses douleurs sur les extensions…

Grand d’Europe, le Bayern s’est présenté mercredi avec un banc famélique qualitativement, devant faire face à une avalanche de blessures et d’indisponibilités. En ajoutant un entraineur quasi novice à niveau et de trop nombreux joueurs épuisés ou évoluant bien en deçà de leur potentiel, ce Bayern ne pouvait pas aller plus loin.

Kimmich a prolongé mais a déçu hier, comme l’ancien Léon Goretzka qui, malgré de belles prestations passées et sporadiques reste au crépuscule de sa carrière. Enfin, il devient urgent de renouveler les ailliers, Serge Gnaby restant un intermittent en terme de performances sportives, quand Leroy Sané est un fantôme aux fulgurances trop rares…

Sans un brillant Mickael Olise, où en serait le Bayern de V Kompany ?

Enfin, pour conclure, avec le départ de Thomas Müller (dont le timing en terme de communication aura été déplorable, de la part du club), il devient urgentissime d’avoir un véritable back up de Harry Kane.

Les récentes signatures de Sacha Boey et Hiroki Ito montrent aussi les errements du board et de Max Eberl dans ses choix, surtout quand il faut pallier les blessures trop nombreuses. Et on ne parle pas de Pahlinha…

Le Bayern arrive en fin de cycle, il conviendra de faire les bons choix demain et assurer une stabilité sportive qui est indispensable, le board restant trop souvent trop interventionniste ce qui ne peut que nuire à la sérénité du travail du groupe et de l’entraineur.

A défaut, le  déclassement sur la scène européenne se confirmera.