Euro 2024 : C’est la fin de l’aventure pour la Turquie de Zeki Celik et Yusuf Yazici (ex-LOSC) | OneFootball

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Le Petit Lillois

·7 juillet 2024

Euro 2024 : C’est la fin de l’aventure pour la Turquie de Zeki Celik et Yusuf Yazici (ex-LOSC)

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Parvenue à atteindre les quarts de finale de l’Euro 2024, la Turquie de Yusuf Yazici et Zeki Celik a été renversée par les Pays-Bas en fin de partie (2-1). La belle histoire est stoppée net.

Ce samedi soir, la Turquie jouait presque à domicile à Berlin, où ses ressortissants constituent la plus forte communauté d’origine étrangère. Ils sont plus de 100 000 dans les rues de la capitale allemande et, dans les travées de l’Olympiastadion, ils auront fait un bruit parfois assourdissant. Ce soutien n’aura néanmoins pas suffi à pousser leurs compatriotes vers l’exploit, piégés par les Pays-Bas sur le près (2-1). Tout avait pourtant bien commencé.


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Dans une partie à l’allure de confrontation entre petits poucets de la compétition, la Turquie et les Pays-Bas n’ont eu de cesse de se rendre coup pour coup. Pour autant, au cours du premier acte, la maladresse était crispante dans les trente derniers mètres. Quand les Oranje s’offraient quatre situations, ils viraient au rouge en manquant le cadre. De l’autre côté, cette couleur rouge devint vive lorsque les Turcs firent trembler les filets sur leur seul tir cadré. Ils avaient eux aussi tant pêché dans la finition. La belle histoire, c’est ce coup de tête d’Akaydin (34′) sur un centre de Güler qui fit soulever la foule, lui qui avait sombré en inscrivant un but contre son camp face au Portugal en phase de groupes.

Menés depuis la 34e minute et ce coup de casque, les Pays-Bas ont encore frissonné en deuxième période, quand le joueur du Real Madrid décochait une frappe surpuissante sur coup-franc. Celle-ci, profitant de nombreux rebonds pour prendre de la vitesse, venait s’écraser sur le poteau droit de Bart Verbruggen (56′). Encore en vie, les Néerlandais ne gâchèrent pas cette opportunité. Dans les vingt dernières minutes, tout a été bouleversé par le crâne de Stefan de Vrij (70′), auteur d’une tête piquée salvatrice sur un centre de Memphis Depay. Le géant lombard, qui n’avait plus marqué depuis mars 2015 avec les Oranjes, a été laissé seul en pleine surface. Dans la panique, les Turcs ne parvenaient plus à se dégager, à respirer. C’est acculée, à la suite d’un sérieux cafouillage à la relance, que la Turquie finira par définitivement céder. Demzel Dumfries tentait de servir au second poteau. Filou, ce centre était dévié par la patte de Muldur, malheureux pour un nouveau but contre son camp (76′). Les Pays-Bas sont devant, mais pour combien de temps ? Les dernières minutes ont été insoutenables, les défenseurs néerlandais faisant rempart de leur corps pour sauver un portier aux abois. Ce dernier sortait tout de même un arrêt réflexe dans les arrêts de jeu pour sauver les siens (90+2′). La Turquie ne parvint donc jamais à revenir dans la course, autant sonnée que vaincue (2-1).

Ancien de la maison lilloise, Yusuf Yazici et Zeki Celik n’ont malheureusement pas pu peser dans cette confrontation. Le premier nommé s’est contenté d’un rôle de spectateur quand le second n’a que trop peu influé sur les ailes lors de son entrée en jeu (82′). L’aventure était belle. Elle s’est conclue ce samedi, à Berlin.

La réaction de Vincenzo Montella, entraîneur

« On a mis beaucoup de conviction, on a bien joué, donc je préfère souligner ce qui s’est bien passé. Je n’ai pas de regrets et les joueurs ne doivent pas en avoir. On est déçu, évidemment, je pense qu’on méritait mieux, mais on a gagné trois matches (dans cet Euro), on a égalé le record de la Turquie et je regarde le futur avec plus de confiance et de clairvoyance. La gestion du match en seconde période aurait pu être meilleure, mais alors ça aurait voulu dire qu’on était une équipe parfaite, ce qui aurait été bizarre. J’ai beaucoup aimé mon travail ici et je suis très fier de mon équipe et de mes joueurs. Beaucoup sont très jeunes et j’aimerais récolter les fruits de cette expérience. Celle acquise ici est importante. Il y a une grosse sympathie pour cette équipe, y compris à l’étranger. Mais on doit continuer à progresser et s’améliorer parce que l’avenir nous appartient« , a-t-il conclu dans des propos relayés par l’AFP.

La composition turque : Gunok – Muldur (Celik 82′), Ayhan (Kilicsoy (89′), Akaydin (Tosun 82′), Bardakci, Kadioglu – Yilmaz, Ozcan (Yokuslu 77’à, Calhanoglu, Yildiz (Akturkoglu 77′) – Guler

Pays-Bas – Turquie : Le résumé vidéo

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