OnzeMondial
·10 février 2024
In partnership with
Yahoo sportsOnzeMondial
·10 février 2024
Oumar Solet, l'ancien défenseur de l'OL qui fait désormais les beaux jours du RB Salzbourg, se confie à Onze Mondial.
Dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne, le défenseur français Oumar Solet se confie sur son parcours, son passage compliqué à l'OL et son rebond à Salzbourg. Morceaux choisis.
« On était tous surpris déjà ! J’étais à Laval, je voulais juste jouer en équipe première et faire mes preuves. Et au bout de six mois, l’OL me sollicite, c’est dingue (il coupe). J’allais oublier, durant les six mois, j’ai également participé à la Coupe du Monde U17 avec l’équipe de France, en Inde. J’ai pu me montrer et performer là -bas. À mon retour du Mondial, en décembre, Lyon se positionne. Et je n’ai pas hésité. »
« À cette époque, les dirigeants auraient pu mieux gérer le cas de plusieurs jeunes. Je sais que ce n’est pas facile. De manière générale, dans tous les clubs, il faudrait mieux gérer les jeunes joueurs qui arrivent de l’extérieur. À Lyon, j’aurais aimé me sentir plus aimé, sentir une volonté de me faire jouer, progresser et devenir un joueur de l’équipe première. Le manque de temps de jeu, la frustration, la perte de confiance, ce mélange a amené la blessure. C’est dur de gérer la frustration, surtout quand tu sais qu’il y a la place pour jouer. Mais tu apprends toujours d’une grosse blessure. Donc je ne suis pas négatif. Avant la blessure, je n’étais pas dans une optique de départ, mais je me posais des questions. »
« Je ne vais pas juste en Autriche, je signe au Red Bull Salzbourg. Ce club fait rêver plein de jeunes joueurs. Quand tu es en France, tu peux avoir des a priori sur Salzbourg, mais aujourd’hui, je joue avec des joueurs qui viennent de Slovénie, de Pologne, de partout, et ils rêvent tous de jouer à Salzbourg depuis leur enfance. Je sais pourquoi j’ai signé là -bas. Salzbourg m’a donné tout ce que Lyon ne m’a jamais donné. »
« J’ai pu jouer de très bons joueurs et de très bonnes équipes. Au Bayern, face à Lewandowski ou Coman. Le match était difficile, mais on s’était bien battus. On n’a pas peur, on joue notre football. On arrive même à surprendre nos adversaires. Mais si je devais te sortir le nom d’un joueur, je dirais Coman. Même s’il n’était pas vraiment dans ma zone, lorsque tu le rencontres, tu sens qu’il va te mettre le feu. »
Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Oumar Solet dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.
Retrouvez l'actualité du monde du football en France et dans le monde sur notre site avec nos reporters au coeur des clubs.