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·4 août 2023

🚹 EXCLU : son aventure au PSG, Nice, Hoffenheim... Les confidences de Stanley Nsoki

Image de l'article :🚹 EXCLU : son aventure au PSG, Nice, Hoffenheim... Les confidences de Stanley Nsoki

AprÚs avoir percé trÚs jeune au PSG, Stanley Nsoki a déjà un long parcours sur lequel il est revenu dans les colonnes de Onze Mondial.

Il a fait partie des trÚs jeunes joueurs à avoir sa chance dans un PSG rempli de stars, Stanley Nsoki a depuis connu un parcours riche dans lequel il revient en exclusivité pour Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique. Voici quelques extraits.


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Sur ses débuts au PSG

« Au fil des annĂ©es, la « sĂ©lection naturelle » a eu lieu et j’ai pu me rapprocher du groupe pro, grĂące Ă  des suspensions et des blessures. Thiago Silva et Kurzawa Ă©taient absents, il ne restait plus que Berchiche, Marquinhos et KimpembĂ©. Et un jour, en allant Ă  l’entraĂźnement, je m’ambiançe dans ma voiture, je me gare au centre et on me dit : « Aujourd’hui, tu es avec les pros » Alors qu’habituellement, quand un mec allait en pro, ce n’était jamais moi. C’était la premiĂšre fois. J’y suis allĂ© sur la pointe des pieds, j’ai demandĂ© oĂč j’avais le droit de m’asseoir. J’ai Ă©tĂ© mis Ă  l’aise par Christo (Nkunku), Adri (Rabiot), Alphonse (Areola) et Presnel (Kimpembe). Je me suis fait discret, j’ai fait mon petit entraĂźnement. Le lendemain, on m’a rappelĂ©. Et Ă  la fin de la sĂ©ance, Dorian, le team manager, m’annonce que je suis dans le groupe. On m’a filĂ© mes Ă©quipements, je me suis changĂ© dans la voiture, et câ€˜Ă©tait parti. J’étais dans le bus avec MbappĂ©, Neymar, Thiago Silva, Thiago Motta, Cavani, Marquinhos, Pastore, Lucas, Di Maria et les autres. Je les voyais, mais je ne rĂ©alisais pas. »

Son match marquant avec le PSG

« Mon match le plus marquant, c’est celui contre Monaco lors du TrophĂ©e des Champions, en Chine. Je dĂ©couvre dans le vestiaire que je suis titulaire, au poste de latĂ©ral gauche. J’étais persuadĂ© que Kurzawa allait jouer, mais non. Sachant que moi, je prĂ©fĂ©rais l’axe. Mais je n’ai pas fait le difficile, j’ai saisi l’opportunitĂ©. Il faisait lourd et humide, et au bout du premier corner, j’ai dit Ă  Rabiot : « Je suis mort, j’en peux plus ». Lui Ă©tait tout bien, il me disait :« Souffle, souffle ». J’ai vĂ©cu le match Ă  fond, j’ai dĂ©livrĂ© deux passes dĂ©cisives et remportĂ© un trophĂ©e. Si on regarde bien cette saison, Ă  titre personnel, il y a eu un manque de continuitĂ©. J’ai jouĂ© lors de la premiĂšre partie de saison, ensuite, j’ai « disparu ». Moi, je n’avais pas signĂ© pour signer pro, je voulais faire carriĂšre. Je ne voulais pas ĂȘtre titulaire, je respectais les anciens comme Thiago Silva, Marquinhos et Kimpembe. Je voulais juste avoir un peu de temps de jeu. Les entraĂźnements ne me suffisaient plus. »

« Paris, c'est le top mondial »

Son choix de rejoindre Nice

« Je savais que j’allais avoir davantage de temps de jeu. Au dĂ©part, j’ai eu du mal car je me suis blessĂ© aux abdos. Et avec tout le respect que j’ai pour les autres clubs du championnat, il y a une grosse diffĂ©rence avec le PSG. Paris, c’est le top mondial. J’ai eu du mal Ă  faire la transition. Ça m’a permis de sortir de ma zone de confort, de me dĂ©velopper. J’ai tirĂ© des enseignements de tout ça. Avec Patrick Vieira, tout se passait bien. Tout le monde connaĂźt son passĂ©, humainement, il est top, trĂšs sociable. Quand je jouais moins, on discutait, c’était enrichissant. J’aimais beaucoup nos discussions. Il avait aussi un fort caractĂšre. Il savait serrer la vis. Il ne mettait jamais en avant sa carriĂšre et impliquait au maximum ses joueurs. Sportivement, on peut dire que mon passage Ă  Nice a Ă©tĂ© un Ă©chec, car je m’attendais Ă  beaucoup plus. Ma premiĂšre saison a Ă©tĂ© biaisĂ©e par le Covid. Lors de ma deuxiĂšme saison, c’était plus difficile. Je me suis rĂ©fugiĂ© dans le travail, mais ça n’a pas fonctionnĂ©. J’ai appris de certaines situations, j’ai plus de bagage dĂ©sormais. »

Son départ de Bruges vers Hoffenheim

« Je suis content d'ĂȘtre Ă  Hoffenheim. C'est dans la continuitĂ© de Bruges. Il ne fallait pas se tromper. Quand je reçois la proposition, j’explique Ă  Bruges que je ne vais pas rester cinq ans au club. Les dirigeants en avaient conscience. Je suis content d’ĂȘtre Ă  Hoffenheim. Je ne peux pas te citer un attaquant qui m’a vraiment mis en difficultĂ©. Par contre, c’était enrichissant de se frotter Ă  un joueur comme Christopher Nkunku. Il Ă©tait partout, il Ă©tait injouable. Il combinait bien avec Olmo et Szoboszlai. (
) Depuis que je suis en Allemagne, j’ai amĂ©liorĂ© ma prĂ©paration et ma concentration. Je ne suis pas le dĂ©fenseur parfait mais Ă  l’instant T, je sais ce que je dois faire dans telle ou telle situation. Je me concentre lĂ -dessus pour ne pas avoir de trou. Avant les matchs, je visionne des vidĂ©os de mes adversaires. »

Retrouvez l'intégralité de l'interview de Stanley Nsoki dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosques et sur notre boutique en ligne.

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