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·12 septembre 2025
EXCLU : son retour en L1 à Nantes, son âge, le Maroc et la CAN... El-Arabi se livre

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·12 septembre 2025
Youssef El-Arabi, l'attaquant de 38 ans qui vient de faire son retour en Ligue 1 à Nantes, se confie dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial.
Son retour en Ligue 1 du côté de Nantes est l'une des surprises du Mercato estival. Youssef El-Arabi va tenter d'y apporter son expérience à 38 ans. Dans les colonnes du nouveau numéro de Onze Mondial, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne, l'attaquant marocain se livre. Morceaux choisis.
« Ouais, c’est vrai que ça fait bizarre. Quatorze ans se sont écoulés, c’est énorme. Mais moi, j’avais déjà l’intention de revenir. Quoi qu’il arrive, je m’étais dit : j’ai commencé en France, je veux finir en France. Ça parlait déjà beaucoup parce que j’ai commencé à Caen, au Stade Malherbe. Je me suis dit que je reviendrai peut-être là-bas. Mais vu la situation du club avec une descente en National, c’était compliqué. Et voilà, quand tu fais bien le job à l’étranger, que tu continues à marquer... Les stats parlent, pour un attaquant, c’est ce qui compte. J’ai eu la chance de revenir ici. Ça fait grave plaisir de retrouver la Ligue 1 après tant d’années à l’étranger. »
« À l’étranger, les anciens font le taf, et souvent dans de gros clubs. On a vu Modric, Cristiano Ronaldo... Ils continuent à performer. En France, c’est perçu bizarrement. J’ai signé une semaine après Giroud et certains parlaient de lui comme d’un “retraité de MLS”. Mais dans le foot, il n’y a pas d’âge quand tu es en forme. Dieu merci, je n’ai pas eu de grosse blessure dans ma carrière. J’ai une bonne hygiène de vie, je fais attention. L’année dernière encore, j’ai joué les compétitions européennes, j’ai marqué en Conference League. Ce qui fait parler, ce sont les buts, pas l’âge. »
« Le coach m’a expliqué son projet. Il m’a dit qu’il avait besoin d’un ancien, d’un leader, parce que l’équipe est très jeune, avec beaucoup de joueurs qui n’ont pas encore d’expérience pro. Du coup, je vais jouer un peu le rôle du grand frère. Ça me plaît. J’aime partager, parler, être à l’écoute. Les jeunes aussi peuvent donner des conseils. J’ai eu la chance d’apprendre cinq langues dans ma carrière. Là, on a des Portugais, des Espagnols, je peux échanger directement avec eux, ça aide beaucoup. Moi-même, je suis parti très jeune à l’étranger, il fallait vite que je m’adapte. Aujourd’hui, je conseille les jeunes de travailler les langues, surtout l’anglais. C’est important. »
« La première fois que j’ai reçu l’appel du sélectionneur, c’était Eric Gerets. Il m’avait dit avec sa voix belge (il prend l’accent) : « Bonjour Youssef El-Arabi, comment tu vas ? » (fou rire). Mon premier match à Rabat, quand on me donne mon maillot alors qu’avant je l’achetais au souk... inoubliable. Tu portes le vrai maillot. Et puis l’autre souvenir, c’est le derby contre l’Algérie, 4-0 à la maison. C’était la folie, quelque chose d’énorme. En contact avec Walid Regragui ? Je l’ai été, mais plus maintenant. La CAN ? Franchement, pourquoi pas ? Je ne m’interdis rien. Si on m’appelle, je répondrai présent, comme toujours. »
Découvrez l'intégralité de l'interview de Youssel El-Arabi, l'attaquant de Nantes, dans les colonnes de Onze Mondial, disponible en kiosque et sur notre boutique en ligne.
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