« Faites moins cher », « Je préfère pirater »... La réplique terrible des utilisateurs à une grosse campagne contre le piratage | OneFootball

Ce jeudi, la LFP, les diffuseurs DAZN et BeIN Sports et les clubs ont lancé une campagne contre le piratage. Avec une réplique cinglante.

Il y a quelques mois encore, Vincent Labrune utilisait des mots très forts pour qualifier l'un des gros problèmes du football français et la gestion de ses droits TV, le piratage. « Dès demain, on va s'attaquer au piratage sans peur sur tous les terrains : médiatique, politique, juridique. Le piratage c'est comme voler le sac d'une vieille dame sur un marché. Ici, on trouve normal que des médias expliquent comment un IPTV marche ».

A l'époque, Labrune évoquait la lutte contre le piratage comme « la priorité absolue à très court terme », une lutte rendue d'autant plus urgente que DAZN, qui a rechigné dernièrement à payer ses traites pour les droits TV de la Ligue 1 avant de s’exécuter, a pointé du doigt une lutte jugée insuffisante sur le sujet pour expliquer ses réserves du moment. « « Les efforts ne sont pas suffisants. L'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel, ne travaille pas les week-ends. En Italie, on est capable de bloquer 18 000 liens en deux jours. Et l'Arcom, c'est 5 000 par an. Autrement dit, l'Italie réalise en un week-end ce que l'Arcom met trois ans et demi à faire ! », pointait notamment du doigt Brice Daumin, PDG de DAZN France, au Figaro.

La LFP a donc décidé d'agir, en organisant une campagne commune avec diffuseurs et clubs. « DAZN et la Ligue 1 s’engagent dans la lutte contre le piratage, choisir un abonnement légal c’est faire gagner son club », a publié la plateforme sur ses réseaux. Même chose pour BeIN Sports. « L'abonnement aux diffuseurs officiels est essentiel pour le budget des clubs professionnels. Alors pour soutenir le football français, disons STOP au piratage », communique la chaîne. Un message également relayé par de nombreux clubs de Ligue 1 et de Ligue 2. « L'abonnement aux diffuseurs officiels est essentiel pour l'économie de l'OM. Alors, pour faire gagner votre équipe, choisissez une offre légale », publie le club olympien.

« Hâte de regarder le Classico sur Telegram »

Le diffuseur BeIN Sports - Icon Sport

Problème, et sans grande surprise, cette campagne a été accueillie de manière particulièrement acide par les différentes utilisateurs. « Faites moins cher les abonnements, la vie est assez chère », exprime l'une. « Je préfère pirater et acheter un maillot à la boutique », explique un autre, fan de l'OM. « Hâte de regarder le Classico sur Telegram dimanche », lâche un autre utilisateur visiblement pirate. « Vous été en grande partie responsable du piratage avec vos prix délirants, vous avez voulu arnaquer les gens c’est juste le retour du bâton », lâche un autre commentaire. Quelques extraits de réactions plus ou moins fleuries, virant même souvent aux insultes contre la Ligue et les diffuseurs. Le vrai signe d'une fracture...

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