FC Metz – Benjamin Stambouli sur sa première saison chez les Grenats : « Il y a un vrai groupe, on sent un vrai club, de vrais supporters derrière nous » | OneFootball

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·25 mars 2025

FC Metz – Benjamin Stambouli sur sa première saison chez les Grenats : « Il y a un vrai groupe, on sent un vrai club, de vrais supporters derrière nous »

Image de l'article :FC Metz – Benjamin Stambouli sur sa première saison chez les Grenats : « Il y a un vrai groupe, on sent un vrai club, de vrais supporters derrière nous »

Arrivé avec un statut de futur taulier pour le FC Metz et comme l’une des recrues phares du mercato estival en Ligue 2, Benjamin Stambouli n’a pas manqué de répondre aux attentes placées en lui. Du haut ses 34 ans, le milieu de terrain passé par Montpellier, Tottenham, le PSG ou encore Reims n’a plus quitté le onze titulaire de Stéphane Le Mignan depuis le 5 octobre dernier et totalise 22 apparitions pour 1794 minutes disputées en championnat cette saison. Calme, précis et précieux, Stambouli joue un rôle majeur dans la réussite des Grenats et avant sept journées décisives en vue de course à la montée, il s’est exprimé au micro de nos confrères d’ici Lorraine dans l’émission Lundi, c’est Graoully.


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« Ce que je vis à Metz depuis mon arrivée, c’est quelque chose de très fort, qui s’est construit petit à petit. Mais c’est vrai que c’est une saison assez particulière. Je dissocie la saison de ce but-là (ndlr : celui de la victoire inscrit dans les ultimes minutes contre Dunkerque), mais ce but-là a créé vraiment de l’euphorie, et je crois que c’est pour ces moments-là aussi qu’on joue au football. Pour avoir des étoiles dans les yeux. Et à ce moment-là, on a six ans et demi et on vient de marquer un but dans la cour de récréation, on est comme des fous. C’est la magie du football […] Une saison particulière parce que je trouve qu’elle se déroule très bien. On a une certaine pression depuis le début parce qu’on est le FC Metz et qu’on veut remonter en Ligue 1. On ne démarre pas comme un outsider. Et cette pression, pour l’instant, on l’assume. On essaye de mettre toutes les chances de notre côté pour aller au bout, on verra ce que ça donnera. Mais je la trouve particulière parce qu’il y a un vrai groupe, on sent un vrai club, de vrais supporters derrière nous. Pour moi c’est spécial. »

D’emblée perçu comme l’un des grands favoris à la montée directe, le FC Metz est bien placé à l’approche du sprint final, mais il devra tout de même résister à la concurrence du Paris FC (3e) qui ne compte qu’un point de retard sur la seconde place. Et si rien n’est encore joué, le catalyseur de l’écurie mosellane ne cache pas que, de son point de vue, ne pas accéder directement à l’élite du football français au terme de la saison serait décevant.

« C’est difficile. Je vais parler en tant que joueur : évidemment que ce serait une déception (ndlr : de ne pas monter directement en Ligue 1). Mais en tant que connaisseur du football, je sais qu’il peut tout se passer dans une saison. On est à l’abri de rien ; aujourd’hui on a été pas mal épargné par les blessures, Dieu sait si on peut avoir une hécatombe de blessés, si on peut avoir des mauvais tours, si l’adversaire simule et qu’un pénalty est sifflé. Tout ça peut jouer. Des cartons rouges, des suspensions, il peut y avoir beaucoup de choses. On ne sait pas. Par contre, ce qui est important, c’est de se dire qu’on met toutes les chances de notre côté, on reste dans une certaine lignée. On ne s’enflamme pas, mais on garde cette confiance qui a été la nôtre depuis le début. Mettre toutes les chances de notre côté, et pouvoir se regarder dans un miroir à la fin de la saison, je crois que c’est très important. Mais oui, si on n’est pas dans les deux premiers, personnellement je serais un peu déçu, mais je serais obligé de vite switcher pour me dire « On peut encore monter si on est dans les cinq [premiers] et à nous de concentrer nos forces pour monter ». »

Photo Anthony Bibard/FEP/Icon Sport

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