Tribune Nantaise
·2 décembre 2024
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·2 décembre 2024
Le gendarme financier du foot français avait pris des mesures envers le club des bords de l’Erdre en juin dernier. En effet, les dirigeants nantais s’étaient vu signifier un encadrement de la masse salariale par la DNCG. Cette nouvelle audition de mi-saison demain est donc l’occasion de faire le point sur la situation.
La forte baisse des droits télés aura impacté tous les clubs français, certains plus que d’autres, à l’image du FCN. En effet, le club ligérien affichait un bilan de 80 M€ de recettes pour la saison 2022-23, dont 30 M€ de droits TV et 50 M€ que L’Équipe qualifie de « masse salariale chargée », comprenant les charges patronales.
Vincent Labrune promettait le milliard d’euros en droits télés, mais c’est le scénario inverse qui s’est produit : il a réussi à les faire drastiquement diminuer, et cela se ressent dans les recettes nantaises pour cette saison 2024-25. De 30 M€, le club nantais est passé à seulement six millions d’euros perçus via les droits TV, soit une baisse colossale de 80 % !
Waldemar Kita aurait réinjecté entre 35 et 40 millions d’euros de sa poche cet été afin de maintenir un minimum d’équilibre financier au club et d’assurer les salariés de son soutien. Avec quelques ventes l’été dernier, cela aurait pu suffire aux yeux de la DNCG pour éviter des mesures, mais avec les non-départs de Lafont, Chirivella, Mohamed, etc., les Canaris se sont donc vu encadrer leur masse salariale. Une mesure qui devrait perdurer avec l’audition de demain, le gendarme financier attendant de nouveaux efforts en janvier ou d’ici l’été prochain.
Une situation qui pourrait notamment impacter les joueurs en fin de contrat comme Nicolas Pallois et Florent Mollet, deux salaires importants du FCN.