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·20 janvier 2024
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·20 janvier 2024
Battu par Laval à domicile en 16èmes de finale de la Coupe de France et donc forcément sous pression du fait des résultats, Jocelyn Gourvennec a appelé à garder la tête froide… Tout en s’agaçant de l’arbitrage.
« C’est un match qui ressemble à celui qu’on a fait dimanche. On a ultra-dominé, le peu qu’on a subi et les quelques fautes qu’on fait ont encore une fois trop de conséquences », a d’abord lâché Jocelyn Gourvennec, désabusé et remonté contre l’arbitrage : « On a un penalty qui n’est pas sifflé encore une fois. Sans que l’on se cherche d’excuses bien évidemment même si, avec la VAR, on ne voit pas comment ce penalty aurait pu ne pas être sifflé. Dans les deux minutes qui suivent, on prend ce but. Après quand on reçoit une Ligue 2 quelle qu’elle soit et même si elle est bien organisée et qu’on ne passe pas, c’est qu’on a fauté ».
Déçu pour les supporters qui « méritaient mieux que ça », Jocelyn Gourvennec estime que la réussite va tourner. « C’est l’abnégation qui vous amène à basculer du bon côté. Je pense qu’on aura besoin sans doute aussi de provoquer la chance. Parce que si ça ne nous sourit pas, c’est qu’on ne provoque pas assez, peut-être par manque de confiance. C’est difficile car nos stats athlétiques sont très bonnes. On est intenses mais pas du tout réalistes ».
Refusant l’étiquette de seul fautif et notant que le FC Nantes finit 2023 « avant-dernier au classement en ayant l’avant-dernière défense, la moins bonne attaque et la plus mauvaise différence de buts », Jocelyn Gourvennec demande aux Ultras de faire preuve de patience et d’attendre la fin du Mercato : « il y aura des arrivées parce qu’on a besoin de sang neuf, de plus de qualité, de plus de concurrence. Ce sera un levier qui va se créer par encore une ou deux arrivées, le retour des joueurs de la CAN et l’arrivée de quatre cinq jeunes dans le groupe qui se mettent au niveau, ont eu un peu d’espace ce soir et qui ont beaucoup de qualités ».
S’estime-t-il fragilisé ? Jocelyn Gourvennec ne veut pas y penser, estimant que le FCN doit aussi passer par cette phase désagréable pour mettre quelque chose en place : « Je connais ma responsabilité, je sais que c’est un poste où l’héritage est important, qu’il faut répondre présent. Je sais qu’il y a de l’attente par rapport aux résultats. C’est la seule pression que je puisse ressentir (…) Il faut rester lucide, faire les bonnes analyses et garder du sang froid, car l’énervement rajoute du trouble. Et ce n’est jamais bon. On a besoin de plus de stabilité. Dans mon rôle, je vais continuer à le faire ».
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