FC Nantes : une cellule de recrutement réduite à deux hommes et sans data analyst (L’Équipe) | OneFootball

Après un été sans moyens financiers, le FC Nantes a multiplié les paris sur le marché des transferts. Quelques-uns s’avèrent prometteurs, mais la majorité soulève des doutes sur la stratégie interne du club.

Le dernier mercato estival du FC Nantes s’est déroulé dans un contexte économique tendu. Selon L’Équipe, le club a dû vendre pour près de 40 millions d’euros et réduire sa masse salariale de 40 %. Résultat : « l’enveloppe, c’était 0 », confie une source interne citée par le quotidien sportif.

Quelques réussites, mais trop isolées

Toutes les recrues n’ont pas déçu. Trois joueurs tirent leur épingle du jeu : Chidozie Awaziem, Junior Mwanga et Youssef El-Arabi. Leur point commun ? Tous ont déjà connu la Ligue 1 et ont un minimum d’expérience. Ce vécu semble être un atout essentiel pour s’intégrer rapidement dans le collectif nantais.

L’arrivée de Youssef El-Arabi, notamment, est considérée comme une « bonne pioche ». L’attaquant marocain a apporté une expérience précieuse dans un vestiaire rajeuni. Il a su faire les différence quand il était présent sur le terrain. Comme son but égalisateur face à Rennes ou son ouverture du score face au Paris FC.

De nombreuses déceptions

Mais ces réussites restent rares. Plusieurs recrues peinent à convaincre, voire à s’adapter. L’Équipe cite notamment Kwon Hyeok-kyu, Amady Camara, Uroš Radaković, Mayckel Lahdo et Hong Hyun-seok.

Le Suédois Lahdo, souvent blessé, n’a pas eu le temps d’enchaîner. Radaković, initialement recruté comme défenseur, a même été repositionné en attaque faute de repères en toute fin de match. Quant aux joueurs sud-coréens, leur adaptation linguistique ralentit leur intégration.

Un processus de recrutement fragilisé

Le FC Nantes fonctionne aujourd’hui sans véritable directeur sportif. Sa cellule de recrutement se résume à un responsable, Baptiste Drouet. Et un scout, Alexandre Ambroziewicz. Sans aucun data analyst.

Un ancien membre du club confie à L’Équipe que ce mode de fonctionnement « limite la qualité de l’évaluation des joueurs ». Sans analyse approfondie, les paris se multiplient… et les échecs aussi.