Peuple Olympien
·4 novembre 2024
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·4 novembre 2024
Les Olympiennes n’ont pas su réagir après le match nul à Thonon. Ce week-end, elles concèdent leur première défaite de la saison sur le score de 1 but à 0 face à une équipe de Nice combative. Peut-on dire que la montée en Première division est déjà compromise ?
L’être, c’est moi. Je relis mon accroche ci-dessus et je la trouve pas mal. Vous en pensez quoi ? Elle attire l’attention sur les deux derniers mauvais résultats de l’OM féminine – quand on joue la montée, il faut gagner ce genre de match – et elle laisse supposer que l’on pourrait rester encore en deuxième division l’année prochaine !
Y aurait-il une crise à l’OM féminine ? C’est pas mal aussi ça, comme accroche. Cela aurait pu être le titre de l’article. Je me demande à quoi ressembleraient les vidéos de Mohamed Henni s’il suivait les Olympiennes.
Je n’ai pas de carte de presse mais par contre j’essaie d’avoir des idées, surtout en n’ayant pas vu le match dont je suis censé parler. Les écrits de Pierre Bourdieu ou de Cyril Lemieux sur la sociologie des médias me suffiront largement pour rédiger ma copie.
En fait, pour être franc, le scoop, ce n’est pas vraiment mon but ! En venant à Peuple Olympien, l’idée était d’écrire sur l’OM féminine et masculine en tant que supporter, pour soutenir les joueuses et les joueurs, le staff, le club, à travers des articles d’informations et d’analyse des matchs. Ce soir, l’équipe de Peuple Olympien aurait aimé recueillir une réaction du coach ou d’une joueuse de l’OM sur la prestation de l’équipe, les ressentis d’après match. Cela aurait fait de beaux encadrés mais ce n’est malheureusement pas possible, pour le moment.
J’espère qu’un jour, ma collègue Valentine, qui tient cette rubrique de l’OM féminine, aura un jour les retours et les interviews qu’elle mérite de la part de notre club, notamment lors des déplacements à Lille et à Lens.
Le néant, c’est ce que l’on vit toutes les semaines, l’indifférence du club à l’égard de nos productions hebdomadaires, l’impossibilité d’interviewer des gens à l’OM féminine, l’absence de retour des joueuses – seule Mbayang Sow a liké certains de nos post sur Insta l’année dernière.
Nous aurions aimé aussi avoir des infos sur le déroulé du match mais à part le fait que Charlotte Verdier ait repoussé un pénalty, que la rencontre a été de « haute intensité » (c’est que ce nous dit le compte Twitter OM féminine) et que l’on prend un but à la 81e, inscrit par Morgane De Seixas, nous n’avons aucune autre information à vous donner. Pas même une recette de cuisine, comme dans mes précédents articles. Le match était à 15 heures ; j’avais fini de manger !
Le néant, nous dit Sartre, c’est cette capacité que possède notre conscience de nier le réel, ne pas l’accepter et faire le choix de voir, de penser autrement. Dans ces conditions, je n’allais pas encore resté devant mon ordi à guetter l’évolution du score de Nice OM sur les réseaux sociaux. J’ai préféré sortir et aller voir une autre équipe féminine jouant aussi avec les couleurs bleu et blanc, au stade pas loin de chez moi. Il s’agissait des vaillantes joueuses de l’Union Sportive Yacoub Mansour, récemment promu en deuxième division, qui ont réussi à obtenir le match nul face à l’équipe de Nador.
Dans un contexte où nombre de médias en ligne traitant du foot féminin arrêtent leurs publications, en raison de découragements de toutes sortes, l’absence de diffusion des matchs, pourtant omniprésente l’année dernière, et de mise en relation entre les joueuses et les rédactrices, rédacteurs de textes est problématique. On verra la suite, lors de la prochaine journée.
Suite à cette défaite face à Nice, l’OM féminine se retrouve à la quatrième place du classement, à cinq points du leader Lens mais à un point de son dauphin Le Mans. Espérons que le club cherchera le soutien de tous ses supporters pour les journées à venir, y compris les plus lointains, et diffusera le match contre Orléans !