Fin du suspense : River Plate sait que Mastantuono va signer au Real Madrid | OneFootball

Jeudi 5 juin, 9h52. À cette heure précise, River Plate a acté ce que tout Buenos Aires redoutait et ce que Madrid espérait : Franco Mastantuono, 17 ans, va signer au Real Madrid, rapporte le journaliste argentin Hernán Castillo, les merengues ont accepté de lever la clause libératoire fixée à 45 millions d’euros, soit environ 51 millions de dollars, pour s’attacher les services de ce joyau offensif.

Le président de River Plate, Jorge Brito, est en contact permanent avec Florentino Pérez afin de trouver un terrain d’entente sur les modalités du transfert. Si tout semble désormais bouclé sur le fond, River Plate négocie un dernier détail crucial : que le joueur reste jusqu’en décembre, afin de disputer la Copa Libertadores et la Coupe du monde des clubs avec les Millonarios. Une faveur qui reporterait l’arrivée de Mastantuono à Madrid de six mois, mais sans annuler l’accord global.

Le Real Madrid a pris les devants et séduit Franco Mastantuono

Cette opération est l’aboutissement d’une offensive menée tambour battant par la direction madrilène, désireuse de ne pas répéter les erreurs passées, notamment le faux bond de l’été 2024 sur ce même dossier Mastantuono. Cette fois, Juni Calafat, artisan de la stratégie de recrutement du Real Madrid, a pris l’avion pour Buenos Aires, pendant que Xabi Alonso lui-même, nouvel entraîneur de la Casa Blanca, a appelé personnellement le joueur pour lui exposer son projet sportif. Un appel jugé décisif.

Mastantuono, qui avait reçu aussi des offres du PSG, aurait été convaincu par la vision du coach basque. Son entourage a donné sa préférence à Madrid, et les relations d’affaires entre l’agence qui gère sa carrière (Área Sport Team) et celle représentant l’image d’Alonso (Best Of You) n’ont fait que fluidifier l’opération.

Le Real Madrid est donc sur le point de signer l’un des plus gros talents de la génération 2007. Un coup stratégique, bouclé très tôt dans ce mercato. Et cette fois, plus personne n’a réussi à barrer la route au club merengue.

JOBERT Léo