Foot National
·28 septembre 2025
Foot Amateur : auteur d'une agression et de menaces, un joueur pénalise son club, qui ne reprendra pas la saison

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·28 septembre 2025
Après des insultes et une menace de mort, un joueur amateur de la banlieue toulousaine écope de 4 ans de suspension et pénalise son équipe, qui ne foulera plus les terrains cette saison.
La violence dans le football amateur devient de plus en plus récurrente et peut avoir de grosses conséquences pour les clubs. L'un des derniers événements en date : l’agression verbale d’un joueur envers un arbitre, survenue au printemps dernier. Ce joueur, pensionnaire de l’AS Longages, situé à 35 kilomètres au sud de Toulouse, va pénaliser tout le club. Cette saison, l’équipe senior ne foulera plus les terrains.
L'événement est survenu alors que le club était mené 1-0 au cours d’un match. L’un des joueurs rate un penalty, puis un but est refusé dans la foulée. Jean-Louis Déjean, président du club, raconte les faits à La Dépêche : "Suite à des insultes, l’arbitre lui a mis un carton rouge, et là, il a pété un câble. Il a insulté l’arbitre, qui a affirmé avoir reçu une menace de mort."
L’arbitre insulté par le joueur a porté plainte, et la sanction est tombée : quatre ans de suspension pour le joueur. Le club a lui aussi été sanctionné. "On a écopé d’une amende de 900 euros et d’une rétrogradation", explique le président du club amateur. Une somme considérable pour un club amateur, d’autant plus mal vécue que le joueur sanctionné ne s’est jamais manifesté ni excusé.
Jean-Louis Déjean est amer : "Je suis bénévole depuis plus de vingt ans. J’ai vu tout mon travail s’effondrer en deux minutes. J’ai passé deux mois à ne dormir que deux ou trois heures par nuit. Cette affaire a bouleversé ma vie personnelle et celle du club." Pour lui, certaines pistes pourraient éviter de nouveaux drames. Il propose, entre autres, l’équipement des arbitres de caméras corporelles. D’après l’Observatoire des comportements de la FFF, seulement 3 à 4 % des matchs en France seraient concernés par des incidents, mais selon des remontées de terrain, en Occitanie, les violences seraient bien plus nombreuses.
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