Foot amateur : un club de R1 doit trouver 150 000 euros d’urgence | OneFootball

L’Union sportive du Pays de Saint-Omer, club de Régional 1, est au plus mal. Le club nordiste fait face à un déficit d’environ 150 000 euros. Pour assurer sa survie et éviter le scénario catastrophe, un changement de modèle s’impose, à moins de trouver rapidement un nouvel investisseur.

Véritable monument du Pas-de-Calais, l'USPSO traverse une grave crise financière. Selon La Voix du Nord, le club, qui compte 680 licenciés, doit combler « un déficit de 150 000 euros sur un budget global de 600 000 euros ». Toujours selon le média local, le club aurait accumulé plusieurs dettes, dont une ardoise de 70 000 euros auprès de son fournisseur d’équipements (ballons, survêtements, maillots, etc.). Mais ce sont surtout les salaires des éducateurs, impayés depuis plusieurs semaines, qui posent problème. En signe de protestation, ces derniers ont décidé de faire grève. La Voix du Nord rappelle qu’il y a deux ans et demi, alors que le déficit atteignait déjà 80 000 euros, la Ville de Saint-Omer avait voté une subvention exceptionnelle de 43 000 euros. Le reste avait été comblé grâce à des partenaires privés, sous la présidence de Pascal Fériau.

"Il faut changer de modèle"

Cette fois, le déficit est encore plus important, et il y a peu de chances que la mairie accorde une nouvelle aide financière. Pour tenter de redresser la situation, l’USPSO s’est séparé de plusieurs joueurs parmi les mieux rémunérés et a mis fin à certaines collaborations avec des entraîneurs et éducateurs. Des mesures insuffisantes pour rétablir une trésorerie saine et honorer les dettes du club. Dans un entretien accordé à L’Indépendant, le président Ivan Billiau reconnaît : « Il faut changer de modèle », en misant davantage sur la formation et sur les jeunes du club, tout en renonçant à recruter des joueurs coûteux. À moins qu’un nouvel investisseur ne vienne sauver le club nordiste. Le nom de Rachid Fellahi, ancien joueur de Saint-Omer et actuel président de Saint-Martin-lez-Tatinghem depuis 2021, circule déjà. Interrogé à ce sujet, Ivan Billiau admet : « On se connaît, on a échangé un peu sur les difficultés de l’USPSO. Mais aujourd’hui, il est président d’un autre club. » Peut-être que le sauveur de l’USPSO sera un ancien de la maison… Affaire à suivre.

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