Foot Féminin : la FIFPro alerte sur la précarité des footballeuses | OneFootball

Dans une étude publié ce jeudi à 18 décembre sur la rémunération et les conditions de travail des joueuses professionnelles, la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs et joueuses, pointe notamment du doigt la faible rémunération des footballeuses.

C’est l’arbre qui cache la forêt. Malgré les records de transferts régulièrement battus (1,65 million pour Grace Geyoro, du PSG à London City), le football féminin reste un milieu précaire. C’est ce que souligne la FIFPro, le syndicat mondial des joueurs et joueuses, dans une étude publiée ce jeudi 18 décembre. 66 % des footballeuses professionnelles interrogées gagnent ainsi moins de 20 000 dollars par an (environ 17 000 euros), et la rémunération de 49 % d’entre elles ne dépasse pas 10 000 dollars (environ 8 500 euros). L’organisation a sondé 407 joueuses ayant participé aux championnats continentaux (Euro féminin, Copa America...) en 2025, issues de 41 pays différents :

25 % des joueuses contraintes de travailler en dehors du football

Pour gagner leur vie, 25 % des joueuses interrogées sont contraintes de travailler en dehors du football. Elles mettent également en avant des conditions de travail dégradées : plus de la moitié déclare ne pas avoir assez de repos avant et après les matchs. Pour rappel, la saison passée, Tabitha Chawinga, la joueuse la mieux payée d’Arkema Première Ligue, touchait 80 000 euros par mois, contre 1 600 euros en moyenne pour les Guingampaises.

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