OnzeMondial
·12 novembre 2025
France - Ukraine : "Un peu de mal à m'exprimer là dessus" ... Deschamps très ému au sujet du 13 novembre

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·12 novembre 2025

Didier Deschamps, le sélectionneur de l'équipe de France, était présent en conférence de presse à la veille du match contre l'Ukraine.
Demain soir, l'équipe de France affrontera l'Ukraine et aura l'occasion de valider son ticket pour la prochaine Coupe du monde dix ans jour pour jour après les terribles attentats qui ont frappé Paris. En conférence de presse, Didier Deschamps était très ému au moment d'évoquer cette date : "Il y en a peu qui étaient là quand c'est arrivé. On sait que ça fait partie du contexte. C'est pas un sujet tabou mais ce que j'ai à accentuer, c'est notre match, qui est très important" a-t-il déclaré dans des propos rapportés par RMC Sport.
"J'ai un peu de mal à m'exprimer là dessus, mais c'est plus par retenue. Ce devoir de mémoire et le soutien, la compassion qu'on se doit d'avoir pour toutes les familles qui ont souffert, ont perdu des êtres chers, ça fait partie du contexte. C'est là, on va faire avec. Ce n'est qu'un match de foot, ce n'est rien à côté de ce qui s'est passé. Mais c'est un match très important pour nous" a-t-il poursuivi.
Le sélectionneur national s'est confié plus en détails sur cette rencontre à venir face aux Ukrainiens : "Tous les matchs servent, après il y en a qui marquent pour différentes raisons. On a conscience de l'importance du match de demain car il peut nous assurer la qualification. Mais c'est les quatre d'avant qui nous permettent d'en arriver là. Il y aura des éléments qui nous serviront" a-t-il assuré.
"Il y a encore beaucoup de joueurs absents. Les absences nous permettent pas de répéter des choses pour trouver encore plus d'automatismes. Après jusqu'à mars, il y a quatre mois. Faisons en sorte d'atteindre notre objectif dès demain" a-t-il confié avant de rassurer sur Bradley Barcola : "Il va bien. En début d'année, il était très bien avec nous mais il a moins joué avec son club. Là il a eu six matchs en quinze jours, les organismes sont sollicités. Il a de bonnes sensations. Il est un élément important de par ce qu'il est capable de faire. Mais l'accumulation, pour tous les joueurs, amène la fatigue. Lundi, mardi c'est surtout de la récupération. On a peu de temps mais il se sent bien. Il n'a pas de souci particulier."
Et alors qu'il s'agit de sa dernière campagne d'éliminatoires, "DD" ne se veut pas nostalgique et ne veut pas non plus repenser au scénario de 1993, où les Bleus avaient raté la qualification dans le même stade contre Israël et la Bulgarie : "Je ne pense pas que c'est spécial. Ce qui est derrière ne m'intéresse pas. Le plus important c'est ce qui se passe aujourd'hui et demain. L'accumulation des qualifications successives est une très bonne chose car c'est notre devoir en tant qu'équipe de France. La manière de gérer certaines situations, ça aide d'avoir ce vécu là mais ce n'est jamais la même histoire."
Enfin, il a conclu : "Je n'ai pas ça à l'esprit, je n'y pense pas. On a ce match là, au Parc, contre l'Ukraine, on est en 2025 et notre objectif est d'obtenir à nouveau la qualification. J'y suis, je prends du plaisir. Il faut apprécier chaque moment et les préparations de match comme ça qui sont décisifs. Gérer le moment présent et surtout l'apprécier. J'ai jamais vraiment regardé dans le rétro. L'histoire à écrire, c'est demain."
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