Franck Haise (Nice) : "Je n'ai jamais commencé un match en me disant qu'on allait le perdre" | OneFootball

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·6 août 2025

Franck Haise (Nice) : "Je n'ai jamais commencé un match en me disant qu'on allait le perdre"

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À la veille du troisième tour préliminaire aller de la Ligue des champions contre Benfica, Franck Haise s’est exprimé en conférence de presse. L’entraîneur de l’OGC Nice affiche confiance et lucidité face à l’adversaire portugais, tout en soulignant les défis à relever.

Dès l’entame de la saison, Nice se confronte à un véritable test de haut niveau. Pour Franck Haise, cette rencontre ne doit pas faire peur, même si Benfica est largement favori. « Je n'ai jamais commencé un match, même contre un adversaire plus fort, en me disant qu'on allait le perdre », affirme le coach niçois, qui puise dans son expérience à Lens pour rappeler que rien n’est jamais joué d’avance. Le ton est clair, l’objectif n’est pas simplement de participer, mais de « montrer notre meilleure image », une revanche après une dernière campagne européenne décevante. « La seule chose obligatoire sera de donner le meilleur de nous-mêmes », insiste Haise, conscient que « personne ne peut être à 100 % après cinq ou six semaines de préparation », mais prêt à privilégier l’initiative offensive plutôt que la prudence.


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Une préparation différente mais pas un désavantage

L’entraîneur note la différence de préparation entre ses joueurs, revenus à l’entraînement dès le 23 juin, et ceux de Benfica, qui ont repris plus tard après une campagne en Coupe du monde des clubs. « On peut penser qu’on a un avantage à avoir eu plus de temps, mais Benfica a joué des matches de haute intensité, ce qui n’a pas été notre cas », souligne-t-il. Un duel d’approches qu’il qualifie d’indécis. Concernant les absences importantes d’Evann Guessand et Gaëtan Laborde, meilleurs buteurs de la saison passée, Haise balaie l’idée d’un découragement : « Toutes les équipes changent chaque année. Ce n’est pas une excuse, c’est une adaptation qu’on doit avoir. » Pour pallier le manque d’avant-centre, il compte sur Terem Moffi, son seul attaquant d’envergure, mais aussi sur Bernard Nguene et le retour progressif de Terem, blessé depuis longtemps. « Je fais confiance à ces joueurs et au club pour renforcer ce poste », conclut-il.

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