Le Fussball
·24 mai 2025
Frustration à Saarbrücken : « On ne peut pas se faire contrer chez nous ! »

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·24 mai 2025
Le rêve de montée s’est éloigné pour le 1.FC Saarbrücken après la défaite 0-2 face à l’Eintracht Braunschweig en barrage aller. Si l’espoir subsiste avant le retour, les regrets étaient nombreux du côté sarrois, notamment sur le plan tactique.
Pour tous les observateurs du match, un tournant s’est imposé comme une évidence : le contre fatal qui a mené à l’ouverture du score de Tempelmann (49ème). Un scénario que le coach Alois Schwartz voulait précisément éviter. « Ils ont un jeu de transition rapide, et ils l’ont montré », a-t-il reconnu, pointant un relâchement coupable juste après la pause.
Le capitaine Manuel Zeitz a enfoncé le clou : « On s’est fait cueillir à froid. On ne peut pas se faire contrer de cette façon à domicile. » S’il a jugé la première période globalement correcte, il a regretté que son équipe ait « perdu le fil après le but ». Une perte de contrôle qui a permis à Braunschweig de prendre confiance et de faire le break.
Le vrai problème de Saarbrücken ? Une animation offensive quasi inexistante. Neuf tirs, mais peu ou pas de danger réel pour le gardien Hoffmann. « On n’a pas réussi à passer derrière les lignes », a constaté Schwartz, qui a aussi pointé l’absence d’un vrai buteur : « Nous n’avons pas ce joueur qui fait la différence. Chez nous, c’est réparti sur plusieurs épaules, et ça se sent. »
Florian Krüger, discret durant la rencontre, a livré une critique mesurée du plan de jeu : « On aurait pu jouer de manière plus active. On a misé sur notre force en contre, mais au final on n’a pas réussi à exercer une vraie pression. »
Zeitz a admis que l’équipe avait peut-être joué « un peu trop prudemment », soulignant que le match nul n’était jamais l’objectif initial. Pourtant, une fois mené, le FCS n’a pas su se révolter. « On a été bien gentils avec le 2-0. Ça aurait pu être pire », a glissé le capitaine, visiblement agacé par la prestation collective.
À présent, tous les regards se tournent vers le match retour mardi à Braunschweig. « Envoyer de grandes déclarations n’a pas de sens », a tranché Zeitz. « Mais au moins, on pourra jouer plus libérés. On n’a plus grand-chose à perdre. » Le vétéran a rappelé que son équipe avait déjà été plusieurs fois enterrée cette saison… avant de surprendre tout le monde.
« On y croit, vraiment », a-t-il martelé. Même son de cloche pour Krüger : « Rien n’est encore perdu. » Pour Schwartz, tout est clair : « Un 2-0, ça se remonte. Mais il faudra apparaître sous un tout autre visage. »
Le match retour de ce barrage décisif pour la montée en 2. Bundesliga aura lieu mardi soir à Braunschweig. Le FCS n’a pas le droit à l’erreur s’il veut encore croire à son rêve.
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Crédit photo : Andreas Schlichter/Getty Images