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·24 mai 2025

Frustration à Saarbrücken : « On ne peut pas se faire contrer chez nous ! »

Image de l'article :Frustration à Saarbrücken : « On ne peut pas se faire contrer chez nous ! »

Le rêve de montée s’est éloigné pour le 1.FC Saarbrücken après la défaite 0-2 face à l’Eintracht Braunschweig en barrage aller. Si l’espoir subsiste avant le retour, les regrets étaient nombreux du côté sarrois, notamment sur le plan tactique.

⚡ Le contre qui a tout changé

Pour tous les observateurs du match, un tournant s’est imposé comme une évidence : le contre fatal qui a mené à l’ouverture du score de Tempelmann (49ème). Un scénario que le coach Alois Schwartz voulait précisément éviter. « Ils ont un jeu de transition rapide, et ils l’ont montré », a-t-il reconnu, pointant un relâchement coupable juste après la pause.


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Le capitaine Manuel Zeitz a enfoncé le clou : « On s’est fait cueillir à froid. On ne peut pas se faire contrer de cette façon à domicile. » S’il a jugé la première période globalement correcte, il a regretté que son équipe ait « perdu le fil après le but ». Une perte de contrôle qui a permis à Braunschweig de prendre confiance et de faire le break.

😶 Une attaque trop inoffensive

Le vrai problème de Saarbrücken ? Une animation offensive quasi inexistante. Neuf tirs, mais peu ou pas de danger réel pour le gardien Hoffmann. « On n’a pas réussi à passer derrière les lignes », a constaté Schwartz, qui a aussi pointé l’absence d’un vrai buteur : « Nous n’avons pas ce joueur qui fait la différence. Chez nous, c’est réparti sur plusieurs épaules, et ça se sent. »

Florian Krüger, discret durant la rencontre, a livré une critique mesurée du plan de jeu : « On aurait pu jouer de manière plus active. On a misé sur notre force en contre, mais au final on n’a pas réussi à exercer une vraie pression. »

🎯 Un plan trop prudent ?

Zeitz a admis que l’équipe avait peut-être joué « un peu trop prudemment », soulignant que le match nul n’était jamais l’objectif initial. Pourtant, une fois mené, le FCS n’a pas su se révolter. « On a été bien gentils avec le 2-0. Ça aurait pu être pire », a glissé le capitaine, visiblement agacé par la prestation collective.

🔄 Pas de grands discours, mais une foi intacte

À présent, tous les regards se tournent vers le match retour mardi à Braunschweig. « Envoyer de grandes déclarations n’a pas de sens », a tranché Zeitz. « Mais au moins, on pourra jouer plus libérés. On n’a plus grand-chose à perdre. » Le vétéran a rappelé que son équipe avait déjà été plusieurs fois enterrée cette saison… avant de surprendre tout le monde.

« On y croit, vraiment », a-t-il martelé. Même son de cloche pour Krüger : « Rien n’est encore perdu. » Pour Schwartz, tout est clair : « Un 2-0, ça se remonte. Mais il faudra apparaître sous un tout autre visage. »

📅 Prochain rendez-vous

Le match retour de ce barrage décisif pour la montée en 2. Bundesliga aura lieu mardi soir à Braunschweig. Le FCS n’a pas le droit à l’erreur s’il veut encore croire à son rêve.

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Crédit photo : Andreas Schlichter/Getty Images

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