« Gattuso devra donc composer à la fois avec la pression sportive et le climat politique difficile » : l’Italie dans une situation très compliquée | OneFootball

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Comme le raconte le Corriere della Sera, Rino Gattuso a convoqué 27 joueurs pour les matchs de l’Italie contre l’Estonie et Israël, marqués par deux nouveautés et quatre retours. Les nouveaux venus sont Hans Nicolussi Caviglia, milieu de la Fiorentina, et Nicolò Cambiaghi, ailier de Bologne. Bryan Cristante, longtemps écarté après l’échec du dernier Euro, retrouve la sélection aux côtés de Coppola, Gabbia et Udogie. En revanche, sept joueurs quittent le groupe : les blessés Leoni, Rovella et Scamacca, ainsi que Bellanova, Fabbian, Maldini et surtout Gatti. Federico Chiesa, encore absent, pourrait faire l’objet d’une explication du sélectionneur lors de sa prochaine conférence de presse.

L’Italie se trouve dans une situation délicate : la qualification directe pour le Mondial 2026 aux États-Unis reste incertaine. Les Azzurri accusent un retard de six points et seize buts sur la Norvège, tout en ayant un match de plus à disputer. Gattuso mise sur la paire d’attaquants Kean et Retegui (trois et deux buts respectivement, avec quatre passes décisives pour l’Argentin naturalisé). Le sélectionneur travaille différentes options tactiques — une défense à trois ou un 4-4-2 — pour équilibrer l’équipe. Contre l’Estonie, il faudra marquer largement, sauf si la Norvège trébuche face à Israël. Le second match, à Udine contre Israël, sera crucial pour conserver la deuxième place, synonyme de barrages en mars.

Le contexte extra-sportif est tendu. À cause de la guerre à Gaza, des manifestations pro-palestiniennes ont eu lieu à Florence, certaines s’étendant jusqu’au centre technique de Coverciano, où s’entraîne la Nazionale. Le préfet d’Udine a toutefois confirmé que la rencontre Italie–Israël se tiendrait à portes ouvertes. La FIFA maintient Israël dans la compétition, et la Fédération italienne, tout en consciente de la situation, s’en tient à une position neutre. Gattuso devra donc composer à la fois avec la pression sportive et le climat politique difficile.

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