Girondins : ce que révèle le nouveau succès bordelais selon Jonathan D’Agostino | OneFootball

Après Lorient, les Girondins de Bordeaux enchaînent une nouvelle victoire et confirment leur excellente dynamique depuis septembre. Dans le Talk, Jonathan D’Agostino revient sur la maîtrise affichée par les hommes de Bruno Irlès et sur la gestion émotionnelle dont font preuve les joueurs bordelais. Ce nouveau succès renforce l’impression d’une équipe solide et en pleine confiance.

Les Girondins confirment leur solidité défensive

Jonathan D’Agostino sur le Talk : "Le premier enseignement qui me vient à l'esprit, c'est que Bordeaux enchaîne. Nouvelle victoire, nouveau clean sheet : à l’exception de Locminé, depuis septembre, on n’a pris qu’un but. Avec aussi un Royce Openda qui enchaîne les bonnes performances après sa sélection, malgré des conditions météo très compliquées et face à une équipe qui a bien entamé la rencontre. On a vu un match qu’on peut qualifier d’habituel de la part de notre équipe, avec un pressing haut, de la maîtrise et un tempo imposé sur une grande majorité du match.

Le carton rouge lorientais à la demi-heure nous a aussi bien aidés. Il ne faut pas oublier non plus leurs absences au milieu, ainsi que leur buteur, ce qui n’est pas négligeable. Je pense que l’absence de Semedo, leur capitaine, a beaucoup pesé sur l’équilibre de Lorient. Et pour reprendre Francis Cabrel : que ça continue encore et encore, et on espère que ce n’est que le début."

"On maîtrise mieux nos émotions et nos temps faibles par rapport à l’an passé"

"Le deuxième enseignement, c’est que je commence à voir que cette équipe sait casser le rythme des matchs et éteindre son adversaire. On a désormais l’habitude de voir une équipe de plus en plus solide, pragmatique et efficace. Ce n’est pas une équipe qui met de la folie ou qui cherche à emballer le match. J’ai l’impression qu’ils cherchent plutôt à casser le rythme, notamment avec le ballon. C’est aussi peut-être pour ça qu’on maîtrise mieux nos émotions et nos temps faibles par rapport à l’an passé.

Nous ralentissons le jeu, ce qui empêche l’adversaire d’imposer son rythme ou de mettre ses idées en place. On a une équipe physique, qui presse beaucoup et maîtrise bien le ballon. Avec ces ingrédients, l’adversaire a du mal à tirer son épingle du jeu. Et dès qu’on prend l’avantage, on entre dans une zone de confort : généralement, dès le premier but, on sent que la machine se met en route et que pour l’adversaire, ça devient très compliqué. Même si la marge de manœuvre n’est pas énorme sur les derniers matchs, on a une équipe redoutable, qui empêche l’adversaire de respirer."

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