Girondins : Cédric Carrasso revient sur le parcours de Bordeaux en Ligue des Champions | OneFootball

L'ancien gardien bordelais revient sur l'incroyable épopée des Girondins de Bordeaux en Ligue des Champions et estime que le tapage médiatique lié à la nomination de Laurent Blanc en Équipe de France a causé du tort à l'équipe. Selon lui, sans ce départ, Bordeaux aurait pu connaître une destinée bien différente.

"La force de ce groupe, c’était vraiment le collectif"

Cédric Carrasso dans le podcast, La Voix des Gardiens : "Je me fonds rapidement au groupe, mais à ma façon. Je suis quelqu’un de discret, mais j’ai la capacité de m’entendre avec tout le monde. Je suis respectueux, donc je m’intègre facilement. J’essaie surtout d’entrer dans leur dynamique, leur bonne humeur. Eux, ils sortent d’une saison encore plus exceptionnelle, et c’est ça qui scelle tout : l’aventure en Ligue des champions.

Cette campagne-là est incroyable. Elle nous lie à vie, tout ce groupe-là. On a vécu des choses sur le terrain et en dehors qui nous ont marqués. Et c’est vrai que ce groupe, c’est l’un de ceux où, même si on ne se voit pas pendant des années, quand on se retrouve, tout reprend comme si c’était hier.

La force de ce groupe, c’était vraiment le collectif. On avait une énorme confiance les uns envers les autres. On s’était mis dans la tête qu’on pouvait réussir quelque chose, et qu’on allait le faire ensemble. Quand l’un était un peu moins bien, un autre prenait le relais. Il n’y avait pas de statuts, pas de stars. On était juste très forts en équipe. C’est bizarre à dire, mais on entrait sur le terrain en sachant qu’on allait gagner."

Les regrets sur l'affaire Laurent Blanc

"Sur le papier, tu te dis que ça va être compliqué avec un groupe comme le nôtre, avec Haïfa, le Bayern et la Juventus. Mais à cette époque-là, on était tellement un rouleau compresseur qu’on se disait : pourquoi pas ? Et à la fin, sur 18 points possibles, on en prend 16, avec seulement deux buts encaissés.

Honnêtement, je pense que, sans toute cette communication et le tapage médiatique autour de Laurent Blanc, qui devait reprendre l’équipe de France à la mi-saison, on aurait pu aller encore beaucoup plus loin. Oui, ça nous a touchés. On savait que ça allait tout changer. La construction de ce groupe là n’était pas faite pour un ou deux ans. Je pense vraiment que c’était un groupe capable de devenir le nouveau Lyon, à cette époque."

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