Girondins : "Le poids du maillot", l'excuse facile pour justifier les mauvais résultats | OneFootball

Les Girondins de Bordeaux affichent un contraste saisissant : premiers à l’extérieur, mais en difficulté à domicile. Pour David Gluzman, chroniqueur du Talk WebGirondins, “le poids du maillot” ne peut pas être une excuse. Selon lui, les problèmes viennent surtout des choix tactiques de Bruno Irlès face aux blocs bas adverses.

Les Girondins plus à l’aise à l’extérieur qu’au Stade Atlantique : un problème tactique, pas mental

Bordeaux est le meilleur club de N2 de la poule A à l'expértieur (3 victoires, 1 défaite) et la 11e équipe à domicile (1 victoire, 2 nuls et une défaite).Écoutez ses propos ou lisez-les :

Girondins : "La pression populaire à Bordeaux est très limitée"

David Gluzman : "Je sais qu'on aime se gargariser du monde au stade. Au final, la pression populaire à Bordeaux est très limitée, que ce soit dans la contestation de la direction ou dans la remise en cause des prestations des joueurs. Ils ne sont quand même pas hyper chahutés.

Selon moi, ce sont plus des considérations tactiques à prendre en compte pour expliquer cette tendance. Depuis l'aire Bruno Irlès, l'équipe a du mal face au bloc bas parce qu'on n'a pas un entraîneur qui est très protagoniste, très proactif. L'équipe est à réaction. On allongeait systématiquement la saison dernière à cause de notre déficit technique. Cette année, je pense que la saison est encore un peu jeune pour tirer des conclusions, mais à mon goût, on a plus un staff et un entraîneur qui ont du mal à manipuler les blocs bas qu'une certaine appréhension du contexte, dû au poids du maillot ou du stade. On a une direction, et j'englobe aussi l'entraîneur, qui, dès que ça ne va pas, dès qu'il y a de mauvais choix qui sont faits, c'est à cause du poids du maillot des Girondins, du poids de l'environnement."David Gluzman souligne aussi que plusieurs cadres ont déjà connu le haut niveau et ne devraient pas être déstabilisés par l’environnement bordelais.

"On a quand même des joueurs qui comptent des matchs professionnels : Vandenabeele, Shamal, Trichard, El Hajjam, l'année dernière, Andy Carroll. Ils peuvent appréhender l'environnement. Oui, il y a peut-être des joueurs qui se mettent une pression supplémentaire, mais l'argument il est plus tactique. Il est plus utilisé comme une excuse pas forcément par les joueurs parce qu'en fait ils s'approprient la pression et les grosses ambitions. C'est plus Bruno Irlès qui utilise vraiment cet argument comme excuse, alors que, je trouve le stade et l'environnement très patient avec tout le monde, que ce soit les joueurs que ce soit l'équipe de direction, on est très patient à Bordeaux."

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