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·4 septembre 2024

Grenoble a fait preuve "d'humanité" avec Maubleu

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Il était au club lorsque ce dernier découvrait la Ligue 1, dans un Stade des Alpes flambant neuf et copieusement garni. S'il a quitté le club durant deux saisons (2012-2014) pour évoluer sous les couleurs du Tours FC en Ligue 2, il n'a pas hésité à revenir au club après son dépôt de bilan et un retour en National 3, appelé alors CFA 2.

Avec son club de toujours, il a connu la montée en National dans la peau du titulaire (saison 2016-2017), puis celle en Ligue 2 (saison 2017-2018) avant de largement contribuer à la stabilisation du club isérois au second échelon du football français, dans la peau du capitaine. Un parcours qui fait de lui "une légende" du football grenoblois.


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Dans les colonnes du Dauphiné Libéré, son désormais ex-directeur général, Max Marty revient sur ce départ qui a fait couler beaucoup d'encre à Grenoble. Le club ne se voyait pas bloquer un joueur irréprochable depuis de nombreuses années pour un dernier challenge : "Avec le président, on ne se voyait pas fermer la porte à Brice pour une dernière aventure concernant un joueur ayant été un capitaine remarquable pendant dix ans. Ne pas le laisser partir aurait été d’une ingratitude incroyable. Il nous a demandé un peu d’humanité sur son cas. Même si je sais que pour le staff ou les supporters, c’est dur de le voir partir. Saint-Étienne était en contact avec lui depuis fin mai. On a obtenu le transfert qui nous semblait satisfaisant."

Dans une récente interview accordée à Grenoble Foot Info, Brice Maubleu revenait sur les raisons de son choix de quitter Grenoble pour Saint-Étienne : "Il y a plusieurs raisons. La première, c’est la destination. Saint-Étienne, c’est un club mythique, avec une histoire, avec une ferveur incroyable. La deuxième, c’est que j’avais vraiment le sentiment d’avoir fait mon job à Grenoble et que derrière la relève est assurée avec les gardiens qui sont déjà présents au club. Ensuite, la proximité entre les deux villes. Pour le côté familial, ça a pas mal compté. Quand t’as des enfants, des grands-parents qui peuvent venir facilement un week-end sans avoir à prendre l’avion. C’est un confort, c’est plus simple. On en a discuté avec ma femme bien sûr et on était plutôt d’accord. Il y a une expérience à vivre et le fait de se rapprocher de plus en plus de la fin de carrière on s’est dit que c’était le bon moment. Quand j’en ai discuté avec mes coéquipiers, il y en a qui m’ont dit que c’était peut être le dernier train à prendre, que je ne pouvais pas dire non indéfiniment à quelque chose qui te fait rêver quand t’es gamin. Jouer dans des grandes ambiances, contre les meilleures équipes. Cet aspect-là a joué aussi.

Ce n’est pas d’avoir fait le tour c’est plus le sentiment d’avoir fait mon travail. D’avoir passé une décennie à Grenoble, des années où il a fallu ramener le club en Ligue 2, où il fallait tout construire. Le CFA, le National, les camionnettes…. On est passé par plein d’étapes. Aujourd’hui il y a le projet à la Côte Saint-André. Ça se structure bien. Le club s’est bien stabilisé. Quand tu parles de Grenoble aujourd’hui, c’est un vrai club de Ligue 2, stable. J’ai un peu connu les 10 années de chantier on va dire. Pour moi, comme pour le club, c’était un bon moment pour passer à autre chose, à la suite."

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