Le Journal du Real
·11 décembre 2025
Guardiola pointe l’arbitrage du doigt et loue les qualités de Rodrygo

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·11 décembre 2025

Pep Guardiola n’a pas tourné autour du pot en zone mixte. Interrogé sur plusieurs décisions litigieuses, l’entraîneur de Manchester City a pointé directement l’arbitre Clément Turpin : « Le Bernabéu en impose… même à l’arbitre. » Pour Guardiola, l’absence de seconde jaune pour Rüdiger, deux minutes après le carton donné à O’Reilly, est le parfait exemple d’une pression qui dépasse les joueurs. « Rüdiger méritait le deuxième carton », a-t-il insisté, estimant que le contexte du Bernabéu rend certaines décisions « très difficiles » pour un arbitre plongé dans ce type d’atmosphère.
Au-delà de sa critique, Guardiola a aussi reconnu que son équipe n’avait « pas fait son meilleur match » dans ce stade où, selon lui, « le jeu ne suffit pas toujours ». Le Catalan a expliqué que son équipe a perdu le contrôle en première période, avant que le but marqué ne leur permette de « trouver enfin le fil du match », comme rapporté par AS. Mais son message réside dans l’idée que gagner à Madrid nécessite plus que du football. Il est nécessaire de survivre à la pression, au rythme imposé, et parfois aux décisions arbitrales.
S’il a été dur avec l’arbitrage, Guardiola a été dithyrambique envers un joueur madrilène : Rodrygo. Lorsque la caméra l’a surpris en train de discuter avec le Brésilien à la fin du match, il a expliqué ce qu’il lui disait : « "Qu’est-ce que tu es bon". C’est un joueur d’un autre niveau. »
Le Catalan connaît bien le profil du numéro 11, longtemps surveillé par Manchester City, et son admiration reste intacte. Avec sa capacité à dribbler et son intelligence de jeu, lorsqu’il est dans un bon soir, il est très difficile à arrêter. Pour Guardiola, le Brésilien est l’une des armes les plus difficiles à contrer dans le football européen actuel.
Le coach de City a aussi insisté sur la capacité du Real Madrid à renverser les dynamiques d’un match, même lorsqu’il semble inférieur : « Ici, la question c’est de survivre dans nos temps faibles. » Il a rappelé que le club merengue a bâti sa légende en trouvant le but sans forcément dominer le jeu, un contraste frappant avec sa philosophie habituelle.
Selon lui, si son club a gagné, c’est grâce à son abnégation plus qu’à son contrôle.C’est également en réussissant à contenir, tant bien que mal, des joueurs comme Rodrygo dont il est « heureux de voir le niveau actuel ».
Bruno DE OLIVEIRA









































