OnzeMondial
·25 octobre 2025
Haaland au PSG, la décision fracassante de Luis Enrique !

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·25 octobre 2025

Erling Haaland est l'une des références à son poste en ce moment en Europe. De quoi intéresser Luis Enrique, l'entraîneur du Paris Saint-Germain ? Une énorme révélation a été faite !
Le Paris Saint-Germain version Luis Enrique continue de redéfinir les codes du jeu offensif. Face à Brest, comme face au Bayer Leverkusen, les Parisiens ont dominé par leur jeu de position, leur mobilité et leur imprévisibilité, tandis que Gonçalo Ramos, pourtant le seul véritable avant-centre de surface de l’effectif, est resté une fois de plus sur le banc.
Un choix qui interroge, mais qui traduit parfaitement la philosophie de Luis Enrique selon L'Equipe : rompre avec l’archétype du “9 pur”, à la manière d’un Erling Haaland. « Il ne veut pas d’un 9 à la Haaland, explique pour le quotidien sportif un agent proche du club. Même s’il est très fort, avec un joueur comme lui, l’adversaire sait exactement à quoi s’attendre. » L’entraîneur espagnol, lui, veut l’inverse : brouiller les pistes, multiplier les décrochages et les permutations pour rendre son attaque impossible à anticiper.
Ce style, déjà éprouvé au Barça ou avec la sélection espagnole, a encore démontré sa pertinence face au Bayer. La défense allemande, habituée à défendre sur un point de fixation, a souffert face aux mouvements constants de Dembélé, Vitinha, Barcola ou Ruiz, incapables de trouver leurs repères. Luis Enrique l’a répété vendredi : le joueur idéal pour son système doit combiner “continuité, capacité à dribbler, surmonter les défenseurs, marquer et défendre”.
Dans ce registre, Ousmane Dembélé est aujourd’hui celui qui incarne le mieux la vision de son entraîneur. Placé en faux 9, l’international français s’épanouit. C’est à ce poste qu’il s’est révélé en deuxième partie de la saison passée, surprenant par son efficacité et son influence dans le jeu. Face à cette approche fluide, Gonçalo Ramos apparaît presque comme une anomalie tactique. Attaquant d’instinct, il vit dans la surface, alors que Luis Enrique cherche la diversité et le mouvement.
D’autres essais confirment cette philosophie d’adaptation permanente : Nuno Mendes aligné latéral droit contre Strasbourg, repositionné ailier gauche face à Barcelone ; Lucas Hernandez déplacé dans l’axe droit contre Leverkusen ; Hakimi testé plus haut contre Marseille ; ou encore Mayulu, utilisé tour à tour en pointe, sur un côté et au milieu.
Cette approche, inspirée du modèle espagnol, a permis au PSG de résister à une avalanche de blessures tout en maintenant son niveau d’exigence. L’équipe, débarrassée de la rigidité d’un système centré sur un pur buteur “à la Haaland”, gagne en liberté et en imprévisibilité. À Paris, la révolution du “non-9” est en marche — et elle semble déjà porter ses fruits.
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