Habib Beye (Rennes) après la gifle à Paris : "Ces cinq buts sont mérités, la défaite est méritée" | OneFootball

En conférence de presse d'après-match, l'entraîneur du Stade Rennais Habib Beye a réagi à la gifle infligée par le Paris Saint-Germain à sa formation ce samedi 6 décembre lors de la quinzième journée de Ligue 1 (0-5).

Retour sur terre pour le Stade Rennais. Après avoir enchaîné quatre victoires de rang, dont celles face à Strasbourg et Monaco sur le même score (4-1), le club breton a été giflé ce samedi 6 décembre par le Paris Saint-Germain (0-5), dans le cadre de la quinzième journée de Ligue 1. Pourtant, "je pense qu'on a très, très bien démarré avec le plan de jeu qu'on avait mis en place, aller les chercher, produire du jeu, avoir de la personnalité", a estimé l'entraîneur rennais Habib Beye en conférence de presse d'après-match.

"C'est le révélateur du très, très haut niveau"

"Puis on a manqué d'agressivité sur la première transition du PSG, a-t-il repris. On a l'opportunité de marquer les premiers et on prend cette transition, alors qu'on a plusieurs occasions de stopper l'action. On a manqué de malice. Ça nous a cueilli à froid. Et pareil sur le deuxième, on est statique. On a manqué d'agressivité dans ces zones de vérité. On le paie cash face à ces équipes-là. C'est dommage car on a joué au ballon, on les a pressés, on les a empêchés de poser leur jeu", a ajouté l'ancien coach du Red Star, pour qui son équipe a toutefois fait preuve "de naïveté" face aux champions d'Europe en titre. "Et on a été puni. Sur certaines situations, on a fait preuve de gentillesse", a-t-il indiqué.

Ainsi, cette correction subie au Parc "va nous marquer. Il n'y a jamais de hasard, ces cinq buts sont mérités, la défaite est méritée. (...) C'est le révélateur du très, très haut niveau. J'entends qu'ils sont moins bien, mais quand je vois cette équipe, je comprends pourquoi ils sont si forts, qu'ils sont champions d'Europe. Quand je vois le match de ce (samedi) soir, Ils nous ont montré en première mi-temps, qu'avec très peu d'occasions, ils pouvaient être cliniques", a conclu Habib Beye.

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