HAC-LOSC : Nos coups de cœur et nos déceptions ! | OneFootball

Une semaine après la valeureuse défaite au Parc des Princes, le HAC recevait un autre club européen : le LOSC. Une équipe qui a rarement réussi au club doyen… Hormis en février dernier lorsque les Ciel & Marine l’avaient emporté 2-1 à Pierre Mauroy ! L’objectif était donc de réitérer ce bel exploit à la maison cette fois ! Malheureusement, le HAC chuta 1-0 en fin de match malgré une nouvelle belle prestation…

Nos coups de cœur !

Le réveil de Zouaoui !

Après une période un peu creuse ces derniers temps, Yanis Zouaoui a rendu une belle copie en ce dimanche après-midi. Beaucoup moins sollicité que son camarade latéral droit, l’ancien martégal est resté solide sur ses interventions défensives. Il fut aussi à l’origine des deux occasions havraises de la première période. D’abord sur une belle récupération à la 9e minute où il lança Kyeremeh en profondeur. Malheureusement, l’ancien malherbiste buta sur Özer. Puis à la demi-heure de jeu, il centra pour Doucouré qui vit sa frappe s’envoler au-dessus du cadre. En 2e période, il poursuivit sur le même rythme en apportant offensivement.

Simon Ebonog enchaîne !

Titulaire pour la 6e fois en Ligue 1 cette saison, Ebonog a délivré une prestation de haut vol. Avec la confiance du coach, le Bézot formé à la Cavée prend de l’ampleur ! Sa puissance au milieu de terrain est impressionnante. Ebonog est d’ailleurs capable de se projeter vers l’avant ! Ce qu’il a fait à de nombreuses reprises lors de cette rencontre. Il fut même à deux doigts d’ouvrir le score à l’heure de jeu suite à une passe en retrait de Doucouré. Il tomba malheureusement sur Özer qui sortit sur le corner qui suivit une parade miraculeuse sur le corner repris par Lloris. Simon Ebonog fut ensuite remplacé par un autre Bézot, Yassine Kechta.

Nos déceptions !

Une entame encore compliquée pour Négo !

Les matches se suivent et se ressemblent pour Loïc Négo à Océane. Après Abline, l’international hongrois a dû se coltiner Sahraoui. Et il a eu beaucoup de mal à se mettre en jambes face au marocain… A plusieurs reprises, le virevoltant ailier lillois lui a fait vivre des misères. Une fois de plus, Négo n’a pas montré son meilleur visage malgré la confiance de son coach Didier Digard qui compte sur son expérience dans le onze. Il eut beaucoup moins de travail à effectuer en 2e période. Surtout suite à l’expulsion de Bouaddi à la 52e minute. Il se procura même une belle opportunité à dix minutes de la fin de la partie mais lui aussi trouva sur sa route le portier lillois.

Nouvelle intervention incompréhensible de l’assistance vidéo…

On venait de passer la demi-heure de jeu quand une action litigieuse eut lieu. Un coup franc excentré de Correia fut dévié par Mandi, laissé seul au 2e poteau ! Le ballon était destiné à Giroud qui ne put le reprendre, contrairement à Lloris qui détourna le ballon de la main. Le pénalty ne fut pas sifflé. Et après trois minutes de tergiversation, l’arbitre fut appelé à visionner les images. A croire que les assistants vidéo n’ont pas eu le temps de revoir le hors-jeu pourtant flagrant d’Olivier Giroud sur l’action… Une fois de plus, la VAR n’aura pas brillé par son efficacité aujourd’hui…

Une défense de fer qui craqua à deux minutes de la fin…

L’une des attractions de cette rencontre était la présence d’Olivier Giroud à la pointe de l’attaque. Mais le champion du Monde est tombé sur un os… Ou plutôt deux ! Le capitaine Arouna Sanganté a été impérial quasiment jusqu’au bout et a montré les crocs tout de suite. Il a marqué de son empreinte l’attaque lilloise par son physique et son engagement dans les duels. Idem pour Gautier Lloris qui s’occupa parfaitement d’Igamane quand celui-ci remplaça Giroud.

Résultat : le LOSC ne créa quasiment aucun danger sur le but de Mory Diaw avec un seul tir cadré jusqu’à la 85e minute… Il fallut une intervention beaucoup trop risquée de Sanganté pour que Lille trouve la faille profitant de sa supériorité suite à un décalage. Igamane marqua dans le but vide sur une passe de Mbappé. Terriblement cruel pour des Havrais, absolument pas dominés jusqu’alors…