Ibrahima Konaté (France) : "Un Ibou à 100% ne se serait jamais assis sur le banc" | OneFootball

"C’est clair que je suis venu avec beaucoup d’espérance dans cette compétition. Cela fait partie des aléas du football. Je savais quelle était ma place avant le premier match Il y a cette frustration mais je connais mon rôle sur et en dehors du terrain. C’est vrai que je manquais de rythme, le coach l’a vu à l’entraînement. On a eu une discussion. On a bien discuté avec le coach. J’essaie d’être prêt dans chaque match. Je sais la place que j’ai cette équipe. Un Ibou à 100% ne se serait jamais assis sur le banc."

"Je suis un cas particulier. Il y a des joueurs qui sont venus avec de l’espoir mais ils savaient qu’ils allaient être sur le banc. C’est différent de moi. Mais on est tous contents d’être en Equipe de France. Il ne faut pas oublier qu’on est des footballeurs."

"C’est l’attaquant le plus costaud contre qui j’ai joué. Il a énormément de qualités mais il n’y a pas que lui dans cette équipe belge. Cela va être un match très compliqué car ils vont arriver avec l’esprit revanchard de cette Coupe du Monde 2018."

"Mike est un gardien extraordinaire. Il l’a montré sur ce début de compétition  Il n’y a rien à dire puisqu’on a pris qu’un seul but et c’était sur penalty. La charnière, ça se passe très bien."

"J’étais à Leipzzig, chez moi. J’étais avec mon meilleur pote et je n’y croyais pas car ils avaient une équipe impressionnante. Avec un Eden Hazard relou. J’étais très heureux et je me suis dis « oh putain on est finale ». Quand on a gagné, j’étais dégouté de ne pas être en France pour fêter ça."

"On a une concurrence très saine. Il mérite d'avoir ce temps de jeu. J'ai discuté avec lui, je lui ai dit que c'est son moment. Quand Ibou va revenir à 100%, ça va être chaud (rires)."

"C’est très compliqué d’y répondre. J’ai vu la phrase de Kévin De Bruyne. Il ne faut pas tomber dans ce piège là. Ils essaient de mettre la pression de notre côté. C’est du 50-50."

"Lukaku, la technique que j’ai opté était de ne pas aller au contact avec qu’il touche le ballon. Et De Bruyne, il faut fermer ses passes. On ne va pas se focaliser que sur ces deux. La Belgique est une équipe complète."

"J’ai la chance de me faire mon auto-évaluation. Je peux apporter beaucoup de positif à l'équipe. Mon rôle est de ne pas montrer ma frustration sinon je plomberais l’ambiance. Je joue à la playstation, je parle avec tout le monde, je suis très heureux d'être là même si j'ai envie de jouer."

"Non. Toutes les équipes sont dangereuses à ce stade de la compétition. Il n’y a aucune équipe facile. C'est un nouveau tournoi. Je demande aux supporters français de continuer à nous soutenir."

"On a eu un petit moment avec nos familles. Le coach nous a tous pris le lendemain. J'ai eu la sensation qu'on entrait dans une autre dimension. Il n'y a plus de temps pour les calculs. On joue au football pour ça."

"Je ne suis pas quelqu'un qui discute beaucoup avec le sélectionneur, on a beaucoup discuté avant. Je lui ai fait part de mon mécontentement tout en étant respectueux. Je comprends totalement que je suis en manque de forme. Je me donnerais à 100% pour lui, pour toutes les personnes qui nous accompagnent. Il n'y a que 11 titulaires. Je reste focus, déterminé."

"Je n'ai pas joué pendant un mois et demi ! Je me suis préparé à Dubaï, j'ai failli tomber dans les pommes plus d'une fois. La préparation a été très courte. Cela fait partie du football. Cela a été une bonne leçon pour moi."

"N'Golo Kanté ! Je n'ai jamais eu la chance de jouer avec lui. Il apporte un soulagement à l'équipe, c'est assez impressionnant. J’aurai aimé joué avec lui. Il a été élu homme du match lors des deux premières sorties. Le joueur qui m'a le plus déçu ? Nan je ne peux pas répondre (rires)."

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