«Il est encore trop tôt pour parler d’un successeur à Hugo Broos chez Bafana Bafana !» Ertugral donne son avis ! | OneFootball

Les rumeurs sur le successeur belge vont bon train.

«Il est encore trop tôt pour parler d’un successeur à Hugo Broos chez Bafana Bafana !» Ertugral donne son avis !

Bien que les discussions aillent bon train concernant le successeur de l’entraîneur belge, qui a choisi de ne pas poursuivre l’aventure avec Bafana Bafana au terme de la Coupe du monde 2026 en Amérique du Nord.En mai 2021, un visionnaire belge a pris les rênes de l’équipe nationale sud-africaine, portant les espoirs d’un pays et le souvenir d’un triomphe passé : avoir mené le Cameroun à la victoire lors de la CAN 2017. Aujourd’hui, après avoir annoncé son intention de se retirer après la Coupe du monde 2026 et de prendre sa retraite, le football sud-africain se prépare à faire ses adieux à un entraîneur dont l’empreinte sera difficile à effacer.

À 73 ans, Hugo Broos a transformé son mandat en un chapitre éclatant de l’histoire de Bafana Bafana. Sous sa direction, l’équipe a non seulement proposé un football séduisant, mais a aussi décroché la médaille de bronze à la CAN 2023 et franchi avec succès le difficile parcours des qualifications pour la Coupe du monde, atteignant un cap longtemps espéré par la nation. Ces exploits font de lui, tant par la durée que par les résultats, le sélectionneur le plus longuement en poste et le plus distingué de l’histoire de l’équipe nationale.

Alors que le règne de Broos touche à sa fin, un nouveau défi attend la Fédération sud-africaine de football (SAFA). Le technicien belge a placé la barre très haut, rendant la quête d’un successeur à sa mesure aussi cruciale que redoutable. La perspective de son départ a déclenché un vaste débat : qui sera digne d’assumer une telle responsabilité ?

Les avis s’opposent entre ceux qui estiment qu’il faut lancer sans tarder le processus de recherche et de sélection afin de donner au futur entraîneur le temps de préparer et de bâtir, et ceux qui jugent toute discussion prématurée, soutenant que l’essentiel reste de soutenir Broos dans l’accomplissement de ses derniers objectifs. Quoi qu’il en soit, la réalité est claire : l’Afrique du Sud s’apprête à dire adieu à une icône du coaching et devra trouver de quoi combler l’immense vide qu’il laissera derrière lui.Alors que le débat public s’intensifie sur celui qui prendra la tête de l’équipe nationale sud-africaine après le départ d’Hugo Broos, le vétéran tacticien Mustafa Ertugral élève la voix pour prôner la concentration et le respect du moment présent.

Dans un entretien exclusif accordé à FARPost, Ertugral, ancien entraîneur des Orlando Pirates, a exprimé clairement son point de vue : « Personnellement, je pense qu’il n’est tout simplement pas opportun ni judicieux d’évoquer un quelconque successeur pour Bafana avant la Coupe d’Afrique des Nations. Actuellement, toute l’attention doit être portée sur la préparation de la CAN et de la Coupe du monde. »

Ertugral met en garde contre tout sujet périphérique susceptible de détourner l’attention, soulignant : « Je crois sincèrement que tout autre sujet devient superflu et constitue une distraction complète pour l’équipe et le staff technique. Je trouve également prématuré que quiconque affiche publiquement son intérêt pour le poste alors qu’un entraîneur est encore à la barre. »

Pour Ertugral, le respect est au cœur de sa position. Il affirme : « C’est pourquoi je pense qu’il faut respecter le processus et la personne actuellement à la tête de l’équipe nationale. »

Le technicien chevronné cite des exemples issus des plus grandes nations du football mondial pour appuyer son propos sur l’importance de la stabilité, notant : « Si vous regardez les grandes nations du football comme l’Allemagne, l’Espagne ou la France, vous constaterez qu’elles protègent l’idée de continuité. »

Ertugral évoque un scénario de succession qu’il juge logique : « J’ai souvent constaté que l’entraîneur adjoint, qui a été très impliqué ces dernières années et, surtout, comprend les rouages internes, devient pour moi le choix naturel pour poursuivre le cycle, non ? »

Ertugral conclut en résumant sa vision du chemin idéal pour la Fédération sud-africaine de football, estimant que « la continuité pourrait aussi être un choix très fort et judicieux pour l’Afrique du Sud. » Il se dit convaincu que « le comité fera son choix discrètement. Ces décisions ne doivent pas être prises sur la place publique, mais dans la planification, le bon timing et le respect. »