« Il manquait de clarté, aussi bien dans la gestion humaine que dans la vision tactique » : les raisons du limogeage de Tudor à la Juve | OneFootball

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Comme le raconte La Stampa, Igor Tudor n’est plus l’entraîneur de la Juventus. Le technicien croate, nommé il y a à peine 218 jours après le départ de Thiago Motta, a été démis de ses fonctions par le directeur général Damien Comolli. L’annonce, sèche et sans explications détaillées, n’a pas totalement surpris l’entraîneur, mais elle est survenue plus tôt que prévu : la réunion décisive avec la direction devait initialement avoir lieu après le match contre l’Udinese.

La défaite à Rome, marquée par une prestation décevante et des tensions dans le vestiaire, a précipité la décision. Dès son arrivée, Tudor n’avait pas été la première option du club, qui avait d’abord tenté de recruter Antonio Conte et Gian Piero Gasperini — deux pistes finalement écartées. Son passage s’est vite compliqué : après une série de cinq matchs nuls et trois défaites consécutives, les doutes sur sa capacité à redresser la Juventus se sont multipliés.

Les dirigeants bianconeri ont jugé que le projet Tudor manquait de clarté, aussi bien dans la gestion humaine que dans la vision tactique. Le lien avec les supporters s’était affaibli, et la Juventus glissait au classement, loin de la zone Ligue des Champions — synonyme de 70 millions d’euros de revenus — et même des places européennes. À cela s’ajoutait la dévalorisation de joueurs-clés comme Openda, David, Joao Mario ou Koopmeiners, écartés ou sous-utilisés dans un système confus.

Sur le plan financier, le coût d’un nouvel entraîneur a été jugé inférieur aux pertes liées à une non-qualification européenne. Tudor quitte donc Turin avec pour seul mérite la qualification à la dernière Ligue des Champions, mais aussi le regret de ne pas avoir obtenu les renforts demandés — un milieu « à la Tonali » et un buteur pour relancer la Vieille Dame.

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