« Il manque beaucoup de choses et ce n’est pas qu’un problème individuel » lâche Bruno Genesio après Sporting CP – LOSC | OneFootball

Lancé dans sa 8e campagne de Ligue des Champions, le LOSC a été surclassé par le Sporting CP de Ruben Amorim (2-0) ce mardi. Au coup de sifflet final, Bruno Genesio a mesuré l’écart béant qui sépare son équipe de ses adversaires.

La saison a récemment débuté et le LOSC vient déjà d’enchaîner quatre défaites consécutives toutes compétitions confondues. Opposés au Sporting CP ce mardi, ses hommes ont cédé après plusieurs dizaines de minutes de combat, finissant par s’incliner sans jamais pouvoir inverser la tendance (2-0). Bruno Genesio, devant la presse au coup de sifflet final, s’est montré satisfait du début de match de son groupe, regrettant néanmoins des erreurs préjudiciables : « On a fait jusqu’au premier but une entame correcte mais sans être suffisamment dangereux. Et puis on encaisse un but sur une erreur, comme souvent, mais une erreur largement évitable et aussi parce qu’en face il y a un joueur qui a du talent, un joueur au-dessus de la moyenne. Et puis deux minutes après on prend ce deuxième carton jaune d’Angel (Gomes) qui nous met en difficulté puisqu’on est un de moins. Ceci dit, en deuxième période, on a plutôt bien contenu le Sporting jusqu’au but venu d’ailleurs de Debast qui nous a cassé le match. On a vu en fin de match qu’il y avait des possibilités pour marquer, mais il était trop tard », a analysé en premier temps le technicien.

Trop tard ? Il a fallu attendre la 74e minute pour voir le LOSC décocher sa première frappe à Lisbonne, pour un total de 3 tentatives contre près d’une vingtaine pour les Lions du Sporting. Des données chiffrées qui traduisent le mal-être des Dogues, à la peine sur le plan offensif : « Depuis plusieurs matchs on n’est pas suffisamment dangereux quand on monte le ballon, c’est difficile à expliquer. Il ne se passe pas grand-chose, juge Bruno Genesio, qui doit faire face à l’insistance des médias hexagonaux présents sur place. C’est toute l’équipe qui doit être capable de mettre des centres, de jouer plus simple pour se procurer davantage d’occasions quand on a le ballon. […] Il nous manque beaucoup de percussion, des appels en profondeur, il nous manque aussi des joueurs capables de se sacrifier pour soit venir au premier poteau, soit faire de petits appels et libérer les espaces. Il nous manque beaucoup de choses à ce niveau-là. Ce n’est pas simplement un problème individuel », lance ainsi l’entraîneur du LOSC, qui doit désormais se focaliser sur la réception du RC Strasbourg ce samedi pour tenter de relancer la machine.