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·28 septembre 2025
« Il ne faut pas tout remettre en cause », Omar Daf plaide pour « l’accident » après Dunkerque – Amiens SC

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·28 septembre 2025
S’il n’a pas reconnu son équipe lors de la lourde défaite de l’Amiens SC à Dunkerque (6-2), samedi à l’occasion de la huitième journée de Ligue 2, Omar Daf ne veut pas pour autant sombrer dans le catastrophisme, n’oubliant pas les bonnes choses entrevues durant cette semaine à trois matches.
C’est une après-midi difficile, pas à l’image de ce qu’on produit depuis le début de la saison. On était invaincus à l’extérieur, on n’avait encaissé que deux buts. Et cet après-midi, il n’y a rien qu’à marcher, ni sur le plan défensif, ni sur le plan offensif. C’est un match très dur à avaler.
Oui, l’ouverture du score arrive rapidement, sur une phase où on va chercher très haut. Peut-être que cet après-midi, on n’avait pas les jambes pour aller les chercher aussi haut. Mais c’était nos intentions de jeu. Cette équipe a réussi à trouver un décalage. Par la suite, on court après le score, on s’ouvre de plus en plus. Il aurait fallu être plus patient, ne pas se découvrir autant. Je pense qu’on aurait pu jouer une heure. Il n’y avait rien à faire sur ce qu’on a proposé tant offensivement que défensivement.
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Non, dans mon idée, on respectait cette équipe. Parce que les quatre défenseurs, ce sont les mêmes. Ils ont même pu mettre certains cadres au repos comme (Felipe) Abner ou (Enzo) Bardeli (blessé, NDLR). C’est une équipe aussi qui a des armes. Les joueurs sur le côté étaient là aussi. Il n’y a pas d’excuses à chercher. Je pense qu’on était cohérents depuis le début. Sur l’enchaînement de ces trois matchs-là, les deux premiers matchs ont été très cohérents. Cet après-midi, on est passés à côté de notre match tant sur le plan défensif que sur le plan offensif. Quand on est en bloc, on défend en avançant. On est très difficile à jouer. Sur ce match, il y avait trop d’espaces pour pouvoir contenir cette équipe.
Oui, malheureusement on a le droit qu’à peu de changements. J’ai dit aux joueurs que je reconnaissais pas mon équipe. Surtout, les intentions n’étaient pas bonnes. Il y a eu trop de déchet technique. Mais ce que je leur ai dit aussi à la fin du match, c’est que c’est une défaite très difficile. Mais il ne faut pas tout remettre en cause. Je commence aussi à avoir de l’expérience.
Après une contre-performance, on peut tout jeter à la poubelle. Ça ne marche pas comme ça.Omar Daf, entraîneur de l’Amiens SC.
Quand on fait deux matchs solides, on a l’impression qu’on va jouer le haut du tableau. Après une contre-performance, on peut tout jeter à la poubelle. Non, ça ne marche pas comme ça. Il faut analyser les choses. On est clairement passé à côté de notre match. Il faut bien l’analyser, bien se régénérer. Et préparer le match de Boulogne-sur-Mer qui va arriver très rapidement.
Non, je ne dirais pas ça. Cette équipe de Dunkerque était aussi en difficulté, notamment à domicile. Sur un match, ils mettent autant de buts que depuis le début de la saison, on en encaisse autant que depuis le début de la saison. Ce championnat est difficile. On n’a pas beaucoup de marge. On n’a pas pesé offensivement pour pouvoir les inquiéter. J’ai confiance en mes joueurs. On va continuer à travailler, à corriger ce qui nous a fait défaut cet après-midi. Ce n’était ni un problème de système de jeu ni un problème physique. C’est juste qu’on est passé à côté de notre match. Ce qui peut arriver.
Hugo Pfeiffer/Icon Sport
Le souci n’était pas tactique. C’est que le bloc était moins compact et qu’on a moins défendu en avançant.Omar Daf, entraîneur de l’Amiens SC.
Non, il n’y a pas eu d’hésitation. Pour moi, il n’y avait pas de raison de tout chambouler parce qu’on avait un absent. On était cohérent depuis le début. Par la suite, on a vu qu’on avait des difficultés et on a rectifié le tir. On est passé à cinq, l’équipe était plus solide, même si l’adversaire gère différemment. On a eu une meilleure gestion de la largeur, mais le souci n’était pas là. C’est que le bloc était moins compact et qu’on a moins défendu en avançant.
Oui, c’est un accident. Il y a des gens qui fonctionnent d’une autre manière. Moi, ce n’est pas ma manière de fonctionner. Quand on gagne un match, on ne joue pas la montée. Quand on perd un match, on ne peut pas non plus tomber dans le catastrophisme. Il faut garder la tête froide et analyser cette défaite qui est très sévère et logique. Il n’y a pas de débat là-dessus. Au niveau individuel, on a essayé de répondre présent. Mais il nous a manqué beaucoup de choses pour pouvoir contenir cette équipe.
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport
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