Calciomio
·27 novembre 2025
« Il y a déjà des effets concrets » : la réforme d’un ancien grand joueur qui est en train de relancer le football italien

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·27 novembre 2025

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Gianfranco Zola observe avec satisfaction un tournant décisif en Serie C. En un an, le championnat a profondément changé grâce à la réforme Zola, un dispositif fédéral qui accorde des incitations économiques aux clubs donnant du temps de jeu à leurs jeunes formés au club. Le principe est simple : miser sur les talents « maison » permet d’améliorer les structures, les staffs et, au final, l’avenir du football italien.
« La réforme, explique Zola à la Gazzetta dello Sport, naît de la conviction que la Serie C pouvait devenir un environnement où l’on entraîne vraiment le talent : les jeunes Italiens existent, ils sont bons, ils ont seulement besoin de grandir à travers les difficultés. » Pour lui, il s’agit d’une révolution indispensable : « Un garçon de dix-sept ans qui a des qualités doit suivre un parcours. Tout le monde ne naît pas Baggio ou Del Piero, mais on peut le devenir. À cet âge, même si tu es bon, tu n’es pas encore prêt. Et si tu n’as fait que le centre de formation, passer en première équipe, c’est comme aller sur Mars. »
Zola regrette aussi la disparition du « football de rue » : « Nous, on jouait six heures par jour dans la cour, avec le ballon collé aux pieds. Aujourd’hui, ils font trois entraînements par semaine, dont moins de la moitié avec le ballon. »
La réforme a déjà des effets concrets : « Quarante-deux clubs sur 57 ont augmenté de manière sensible l’espace laissé à leurs jeunes. Cent joueurs de plus sont sous les projecteurs cette saison. » Pour Zola, c’est un début mais la direction est la bonne : « Il faudra du temps, comme en Norvège où il a fallu dix ans. Mais j’ai une grande confiance : notre culture footballistique est de premier plan. »
Il insiste enfin sur la formation des entraîneurs : « La qualité de ceux qui guident les jeunes est indispensable. Les techniciens ne doivent pas penser à faire carrière trop vite. » Selon Zola, la Lega Pro a trouvé son point d’équilibre… et son point de départ.









































