Ilan Kebbal : “Je suis honnête, les Girondins ne m’ont pas gardé et ils ont eu raison de ne pas m’avoir gardé parce que je ne le méritais pas” | OneFootball

“Quel genre de gamin j’étais au centre de formation ? J’étais chiant, j’étais chiant… Je n’ai pas fait de centre de formation, du coup je suis arrivé à 18 ans et je ne connaissais pas les codes. Je viens en mode, je suis toujours là à rigoler… Bordeaux ne m’a pas gardé et je dis toujours que ça m’a fait du bien. Quand je vais à Bordeaux, c’est la première fois que je pars de Marseille et je prends ça comme une passion sauf que ce n’est plus une passion mais un métier. Arriver à ce niveau-là, il faut que tu comprennes que c’est un métier. La passion c’est d’aller sur le terrain et de juste jouer au foot, c’est-à-dire que je viens à l’heure à l’entraînement, je vais sur le terrain, je m’entraîne, je rentre chez moi, je vais au match, je joue et je rentre chez moi. Mais quand je vois les autres, ils étaient formatés, ils avaient compris que le football était un métier. Tu viens avant, tu vas en salle, une fois que tu as fini tu fais le massage… En deux ans je ne me suis jamais fait masser. Si ça a changé beaucoup de choses quand j’ai fini par le faire ? Ca a changé beaucoup de choses, pas pour la question du massage mais le travail de se renforcer musculairement vu que j’avais un déficit. A ce moment-là ce n’est pas que je ne voulais pas bosser mais que pour moi le football était une passion. Je venais sur le terrain pour jouer au foot. Je n’avais jamais connu ça, je venais du monde amateur, il n’y avait pas de salle de sport. Quand j’arrive à Bordeaux je ne l’ai pas compris. Quand ils ne me gardent pas à la fin c’est pour dire que je n’ai pas travaillé. Je suis honnête, ils ne m’ont pas gardé et ils ont eu raison de ne pas m’avoir gardé parce que je ne le méritais pas. Je n’ai pas travaillé, pas parce que je ne voulais pas mais parce que le foot n’était pas de travailler, c’était une passion. Quand j’ai eu ce déclic, ensuite c’était bon.”

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