Indice UEFA : la France risque gros | OneFootball

Indice UEFA : la France menacée

Indice UEFA : la France risque gros

Soirée contrastée pour les clubs tricolores. À l’Allianz Riviera, l’OGC Nice a encore buté sur son plafond de verre européen, battu 1 à 2 par l’AS Roma et enchaînant ainsi un treizième match sans victoire sur la scène continentale. Le calendrier qui attend le Gym en Ligue Europa, avec des déplacements à Fenerbahçe, au Celta Vigo et à Porto, ainsi que la réception de Fribourg, n’offre guère de respiration. À l’inverse, deux locomotives ont confirmé leur savoir-faire. Le LOSC a dompté Brann Bergen par 2 à 1 grâce à ses recrues Hamza Igamane et Olivier Giroud, au terme d’une partie accrochée mais mieux gérée dans les dernières minutes. L’OL a relancé la machine loin de ses bases avec un succès 1 à 0 à Utrecht, scellé par une frappe limpide de Tanner Tessmann. Deux victoires précieuses qui maintiennent une lueur française au cœur d’une première semaine à géométrie variable.

Coefficient UEFA, la France tient sa place mais sent le souffle belge

Au classement saisonnier arrêté au 26 septembre 2025, la France totalise 3,642 points avec sept clubs encore en lice, loin des cadences actuelles du Danemark, du Portugal ou de l’Angleterre. Sur cinq saisons, elle demeure cinquième avec 68,819 points derrière l’Angleterre, l’Italie, l’Espagne et l’Allemagne. La menace la plus crédible ne vient ni des Pays-Bas ni du Portugal, mais de la Belgique. Club Bruges, Union Saint-Gilloise et Genk ont lancé leur campagne de façon convaincante, portant le total belge à 5,300 points sur la saison et à 55,750 sur cinq ans. Surtout, leur mauvais exercice 2021-2022 disparaîtra au prochain roulement, quand la France perdra un millésime favorable. L’écart théorique pourrait alors se réduire à moins d’un point. Autrement dit, la marge d’erreur devient infime.

Mode d’emploi pour ne pas décrocher

La trajectoire collective passe par un gain d’efficacité européenne concret : transformer les matches neutres en succès, verrouiller les fins de rencontre et capitaliser à domicile. Pour Nice, l’urgence est double, arrêter la spirale et prendre des points face à des adversaires réputés, sans quoi l’addition à l’indice sera lourde. Lille et Lyon doivent, eux, convertir leur bonne entame en série, car ce sont les parcours longs qui nourrissent vraiment le coefficient. La France n’est pas décrochée, mais elle ne peut plus se permettre de trous d’air prolongés. La bataille de l’indice se gagne dès l’automne, loin des affiches du printemps. Chaque victoire, chaque nul obtenu à l’extérieur, chaque qualification arrachée pèse désormais plus qu’un simple soulagement hebdomadaire.