OnzeMondial
·15 septembre 2025
Inquiétude à Liverpool après le tacle horrible subi par Mac Allister

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·15 septembre 2025
Liverpool retient son souffle pour son taulier du milieu de terrain avant le début de la Ligue des Champions et la réception de l’Atlético Madrid à Anfield mercredi.
Anfield a tremblé d’inquiétude pour Alexis Mac Allister cet après-midi. Le milieu argentin, essentiel dans l’entrejeu de Liverpool, a été contraint de céder sa place à la pause face à Burnley, après une première période marquée par un choc violent. Tout est parti d’un duel musclé dès la 16e minute. L’ancien joueur de Chelsea, Lesley Ugochukwu, n’a pas hésité à appuyer son intervention et a heurté la cheville du champion du monde. Une faute qui aurait pu valoir une expulsion directe. Le jeu a été interrompu plusieurs minutes, le temps de soigner l’international argentin, avant qu’il ne reprenne, visiblement diminué.
Malgré une fin de première période disputée, Mac Allister n’est pas réapparu après la pause. Conor Bradley a pris le relais. Une décision qui, forcément, a éveillé des craintes dans le camp des Reds. L’ancien de Brighton a déjà vécu une saison passée perturbée par les blessures : absent lors des deux dernières rencontres du précédent exercice, il avait aussi manqué une partie de la préparation estivale. Lionel Scaloni, sélectionneur de l’Argentine, avait lui-même reconnu durant la trêve que son joueur n’était pas à 100 %.
Arne Slot a tenu à clarifier la situation à l’issue du match, expliquant que ce changement n’était pas uniquement lié au tacle d’Ugochukwu. Le coach néerlandais a détaillé sa réflexion : «Il a manqué beaucoup de pré-saison. Il est prêt pour un match par semaine, peut-être 70-90 minutes. Il a joué 90 minutes avec l'Argentine et était très fatigué après 70 minutes, il n'a donc pas la préparation nécessaire pour jouer trois matchs par semaine en entier. J'étais sûr de le faire sortir après l’heure de jeu pour qu'il soit prêt à revenir sur le terrain mercredi et samedi.»
Le coach conclut en soulignant aussi un aspect tactique dans son choix :
«Cette décision est une combinaison de sa blessure, de mon refus de procéder à un deuxième remplacement après 60 minutes et de notre mauvaise performance, soit dit en passant, donc il faut faire venir Szoboszlai plus souvent au milieu de terrain, des joueurs qui peuvent attaquer la surface, donc beaucoup de disputes et c'était en partie tactique.» Plus de peur que de mal à priori en attendant le verdict final sur la présence ou non du champion du Monde contre l’Atlético Madrid en Ligue des Champions mercredi soir.
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