[Interview G4E] Alexis Jourdan (EBBE) : “C’est vraiment le club du Sud Ouest, le club mythique. C’est un club extraordinaire à mes yeux et jouer contre les Girondins est vraiment ce que j’attendais le plus personnellement” | OneFootball

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·11 novembre 2025

[Interview G4E] Alexis Jourdan (EBBE) : “C’est vraiment le club du Sud Ouest, le club mythique. C’est un club extraordinaire à mes yeux et jouer contre les Girondins est vraiment ce que j’attendais le plus personnellement”

Image de l'article :[Interview G4E] Alexis Jourdan (EBBE) : “C’est vraiment le club du Sud Ouest, le club mythique. C’est un club extraordinaire à mes yeux et jouer contre les Girondins est vraiment ce que j’attendais le plus personnellement”

Avant la rencontre entre le club de l’Entente Boé Bon Encontre (Régional 1) et celui des Girondins de Bordeaux, comptant pour le match du 7ème tour de la Coupe de France, nous nous sommes entretenus avec Alexis Jourdan, entraîneur de cette équipe depuis dix ans maintenant. Un échange très agréable avec un bordelais de naissance, supporter des Girondins depuis son enfance. Avec lui nous évoquons son parcours, le club lot-et-garonnais, son amour pour les Girondins, ses plus beaux souvenirs, le match à venir, ses objectifs et plein d’autres sujets…

Pouvez-vous nous raconter votre parcours ?


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Pour mon expérience dans le Lot-et-Garonne je suis aussi passé par Agen. Je suis bordelais, je suis né à Bordeaux, j’ai ma famille à Bordeaux. Je suis parti à l’âge de 25 ans sur le Lot-et-Garonne pour travailler au district de football. Ma famille est sur Le Bouscat, j’ai joué de mes 6 ans à mes 18 ans au club du Bouscat, qu’on a d’ailleurs éliminé juste avant (en Coupe de France). Le président est un ami à moi, on avait joué au Bouscat. Par la suite j’ai joué à Villenave d’Ornon pendant trois années et après je suis parti dans le Lot-et-Garonne pour des raisons professionnelles puisque je suis venu travailler au district. J’ai joué avec le club de Boé puis après je suis parti à Marmande pour jouer avec le club de Marmande, club avec lequel je suis resté pendant dix ans. J’ai aussi entraîné la DH (aujourd’hui R1) de Marmande pendant trois ans. Je suis ensuite parti dans l’Agenais et j’ai entraîné les 18 ans d’Agen et l’équipe de CFA2 à l’époque (aujourd’hui N3), où on avait justement reçu le PSG à Armandie, en 1/16ème de finale*. Ensuite j’ai fait deux ans à La Réole puis je suis revenu à Boé depuis dix ans. Voilà mon parcours.

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.(Photo by Baptiste Fernandez/Icon Sport) – Photo by Icon Sport

Pourquoi avoir rejoint le club du Lot-et-Garonne ?

Si vous voulez, quand je suis arrivé dans le Lot-et-Garonne, le district est sur Agen et c’est le club, comme je jouais à Villenave d’Ornon et que je voulais continuer de jouer au foot, qui m’a accueilli ici en DH à l’époque (R1 aujourd’hui), comme Marmande. C’était une équipe très compétitive à l’époque donc j’ai rejoint ce club-là. Par la suite, professionnellement je suis parti sur Marmande, qui jouait aussi en DH donc. En revenant sur Agen je suis revenu sur Boé parce que c’est un club très familial, avec une vraie identité qui me correspond beaucoup. 

En Coupe de France vous vous êtes déplacés trois fois mais vous avez surtout reçu Lège-Cap Ferret, club de N3, que vous avez sorti aux tirs aux buts. C’est donc déjà un premier petit exploit ? (Bleuets Pau (R3) 2-4 / Sireuil (R2) 0-1 / Lège Cap Ferret (N3) 3-3 (4 tab 3) / Bouscataise (R2) 0-3)

Oui, oui, alors je pars du principe que dans cette compétition-là, tous les tours sont des exploits (sourire) parce que rien n’est facile, même chez les plus petits. On le voit tous les week-ends qu’il y a d’énormes surprises, ce qui fait le charme de la Coupe de France. Donc pour moi tous les matchs que l’on passe en Coupe de France, quelles que soient les équipes, ce sont des exploits. Après oui, quand l’adversité est plus importante, surtout en termes de niveau… Là on a eu Lège-Cap Ferret qui venait chez nous, effectivement ça multiplie encore le défi qui s’oppose à nous. On était dans l’expectative dans ce match-là et on s’en sort avec une qualification aux tirs aux buts, avec beaucoup de suspense. On menait 3 à 1 à la mi-temps, ils sont revenus à 3-3. Un match très agréable avec une belle équipe du Cap Ferret, un coach très sympathique, Philippe Ollier. Donc oui, ça a été une belle fête pour nous en tout cas.  

Quelle a été votre réaction lors du tirage qui vous a donné les Girondins de Bordeaux ?

Je ne vous cache pas que quand on a regardé les équipes possibles… Déjà au tour d’avant contre Le Bouscat, on avait vraiment très envie de jouer contre les Girondins de Bordeaux mais ça n’avait pas été le cas, ils n’étaient pas dans notre poule. En plus on tombe sur Le Bouscat qui était très particulier pour moi (sa famille vit au Bouscat). Finalement, le tour suivant on s’aperçoit que les Girondins sont là avec Rodez et Pau même. Je ne vous cache pas que le club sur lequel j’étais vraiment le plus attiré c’était les Girondins pour plein de raisons (sourire). Pour moi c’est vraiment le club du Sud Ouest, le club mythique. C’est un club extraordinaire à mes yeux et jouer contre les Girondins est vraiment ce que j’attendais le plus personnellement. J’étais très, très content parce qu’à ce stade de la compétition, bien évidemment que quand on a un septième tour ou un huitième tour, puisqu’on avait fait un huitième tour il y a trois ans contre Aubagne (club de N2 à l’époque) alors qu’on était en R2, on aurait souhaité jouer une équipe de D2 (Ligue 2). On est tombés contre Aubagne, une très belle équipe. Mais dès qu’on arrive dans les tours où les belles équipes sont là, à partir du septième tour, on a envie de jouer la plus belle, la plus emblématique ou celle qui a le plus de visuel et qui donne le plus envie de jouer. Là c’est le cas pour moi, les Girondins on ne pouvait pas avoir meilleur tirage.

Que représente ce club pour vous ?

Il représente tout. Je suis bordelais, j’ai vécu à Bordeaux quand je jouais au foot, mon père m’entraînait, il était abonné aux Girondins avec mon grand-père. Il était aussi abonné à Bègles pour le rugby, j’ai fait les deux. Le foot a bercé mon enfance, les Girondins, les Giresse, Tigana, tous ces joueurs-là jusqu’à Zidane. On y était tous les week-ends, on était là à tous les matchs quoi qu’il arrive. Même aujourd’hui c’est mon club de cœur et ça le restera toujours. Je souhaite vraiment qu’ils puissent retrouver le plus vite possible le niveau qui était le leur.   

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Crédit Photo Daniel Audet

Quels sont vos souvenirs marquants en tant que supporter ?

Le match contre Milan. C’était vraiment un grand, grand souvenir parce que c’était un super match avec Liza, Duga etc… C’est mon plus grand souvenir. Après j’ai un gros souvenir de quand j’étais jeune. A l’époque avec Le Bouscat on avait joué en lever de rideau de Bordeaux – Bucarest (1-1 le 7 Novembre 1984) et on était allés jusque sur le terrain de Lescure à l’époque. Donc c’est un vrai souvenir. Voir un match de Coupe d’Europe, c’est vraiment un souvenir qui a été fort pour moi. Après, ce sont les championnats qu’on a gagnés. Il y a tellement de choses, c’est l’arrivée de Zidane… Il y a tellement de choses qui se mélangent que je ne pourrais pas vous en dire clairement, mais je crois que le match contre Milan a vraiment été quelque chose de particulier.   

Du coup, de voir le club se casser la figure ces dernières années à dû être un moment dur à vivre ?

Oui très difficile parce que, même au-delà du fait que j’aime Bordeaux parce que je suis natif de Bordeaux, tous ces clubs qui se cassent un peu la figure depuis quelques années, c’est quand même fâcheux et regrettable. On le voit avec Niort, on voit à des degrés moindres sur des petits clubs comme Libourne etc… On a beaucoup de clubs qui disparaissent et malheureusement c’est fâcheux. Alors après, Bordeaux n’a pas disparu il faut bien se le dire, et ils vont revenir c’est sûr (sourire). Mais c’est vrai que c’est un petit peu l’incompréhension de les voir à ce niveau-là aujourd’hui.     

Est-ce qu’on arrive à se préparer pour une telle rencontre ou est-ce plus compliqué avec la gestion des émotions ?

Non pas du tout ! Franchement, jouer ces matchs-là… Ce sont des matchs qui sont tellement particuliers qu’on le fait avec encore plus d’envie. Oui il y a de l’émotion mais c’est surtout la compétition. Je suis supporter de Bordeaux mais on veut absolument gagner le match parce qu’on est des compétiteurs et que c’est un vrai challenge. On veut le relever, montrer un petit peu notre niveau et faire parler un peu de notre club. En plus, aller sur le terrain d’Armandie, un club mythique, historique du Lot-et-Garonne en termes de rugby, un club extrêmement important dans le Lot-et-Garonne. C’est le sport roi du département, qu’est le rugby, et nous, d’aller avec le football sur ce terrain-là c’est extraordinaire. Surtout de recevoir les Girondins. Donc oui il y a beaucoup d’émotions mais il faut qu’on arrive à faire abstraction de ça et on se prépare dans les meilleures conditions avec les joueurs, pour préparer au mieux ce match-là. 

Est-ce que vous allez changer vos habitudes pour préparer le match ?

Pas vraiment. Très sincèrement, pas vraiment. Il y a des petites choses qui se font et qu’on ne fait pas habituellement bien évidemment, après c’est surtout dans le discours au quotidien où on doit être mesuré. Il faut prendre en compte ce match-là qui est important, puis il faut qu’ils profitent de ce moment-là, mais il faut aussi que ça ne les diminue pas et qu’ils restent concentrés sur cette compétition. Qu’on arrive à faire un match de qualité, avec une belle opposition. Si on s’entraîne trois fois par semaine ? Oui, oui, le lundi, mardi et jeudi.   

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Le week-end dernier vous avez affronté Boulazac, ancien adversaire des Girondins en Coupe, pour un match nul 1-1. Les joueurs avaient-ils déjà un peu la tête au match de Bordeaux ?

Je pense que oui. Je pense qu’on l’a tous parce que c’est dans toutes les bouches. On parle beaucoup, on est très sollicités à l’heure actuelle et depuis quinze jours, depuis le tirage. Donc même si on veut faire abstraction ce n’est pas possible. On a un championnat très difficile mais très excitant, très captivant, avec de très belles équipes. On est très contents de pouvoir évoluer à ce niveau-là avec notre club. Ça reste notre priorité, d’évoluer le plus longtemps possible à ce niveau-là. Mais c’est vrai que quand on a des échéances comme celle-ci, on ne peut pas dire qu’on fait abstraction, ce n’est pas possible. On y pense toujours. En plus j’ai regardé un petit peu les résultats de nos collègues, des autres clubs, le SA Mérignac a perdu alors qu’ils sont vachement haut, Marmande a perdu aussi contre l’autre équipe de Bordeaux (le Stade Bordelais). Je pense que c’est un petit peu lié, je pense qu’on fait quand même tous très attention aux joueurs qui peuvent jouer, à les ménager, à avoir une équipe compétitive et que tout le monde puisse participer à ce match. Même si indirectement, ça ne met pas en difficulté, mais ça amoindrit un petit peu la qualité de ce qu’on peut faire sur un match de championnat normal.

Quel va être votre discours vis-à-vis de vos joueurs pour justement ne pas les voir s’éparpiller devant un tel engouement ?

(rires) Belle question ! On y travaille tous les jours, le discours est justement partagé. Il est à la fois de profiter de ces moments-là parce qu’ils sont rares même si je leur souhaite d’en revivre parce que j’ai beaucoup de jeunes joueurs. Puis à la fois aussi de ne pas le louper, de ne pas le jouer avant. Au-delà de jouer les Girondins, on débarque aussi sur un terrain nouveau, avec beaucoup de monde certainement. Ça ne va pas être le même contexte, ça ne va pas être le même environnement qu’on a habituellement et c’est aussi ça qui risque de perturber un peu les joueurs. Pour avoir vécu ça avec mon adjoint contre le PSG, c’était extraordinaire. On a vécu ces situations-là donc on arrive à les appréhender un peu et à préparer nos joueurs un peu par rapport à ça.

Cette saison l’équipe est en pleine forme et va arriver forte de 8 matchs sans défaites dont 7 victoires de suite. Cela va amener encore plus d’envie pour réaliser l’exploit ?

En plus (rires) ! Oui, après je crois qu’on ne se focalise pas sur les résultats que font les Girondins. On est très contents de rencontrer une équipe en forme, comme nous, parce que je pense que si on est à ce stade de la compétition comme eux c’est qu’on est quand même compétitifs et qu’on a des arguments. Mais bien évidemment qu’on sait qu’on va affronter une équipe de qualité, avec de très bons joueurs qui ont des entraînements réguliers et qui sont très prêts à ce niveau-là. On est conscients de ça et justement on se prépare au mieux pour répondre présent.

Vos joueurs vont aussi devoir gérer le contexte avec de nombreux supporters dans un grand stade, dont la plupart seront acquis à la cause bordelaise. On suppose que cela va être la première fois pour la plupart ? 

Oui. J’ai un joueur qui a participé au fameux match du PSG mais qui était blessé pour le match, le tour d’avant. Il a un peu connu cette expérience-là. Après, j’en ai quand même beaucoup qui ont participé il y a trois ans au match d’Aubagne (défaite 1-4 contre la N2 alors que Boé était en R2). Ce n’était pas pareil mais il y avait quand même presque 3 000 personnes. Ce n’était pas un gros engouement mais on s’y prépare quand même, on a déjà un avant goût de ça. Mais effectivement, au-delà de jouer les Girondins ou une autre équipe, c’est le contexte et l’engouement qui vont totalement changer. Il faut que les joueurs apprennent tout de suite.  

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Quelles seront les clés du match pour réussir un possible exploit ?

Les clés du match sont les mêmes que toutes les équipes mettent en avant je pense sur ce genre de confrontation. Quand on est une équipe avec deux niveaux de différence, je dirais même beaucoup plus que deux puisqu’on est presque sur une équipe pro en face de nous, c’est l’envie, c’est la détermination, c’est la solidarité, c’est d’y croire jusqu’au bout. Au-delà du domaine tactique etc, je pense que c’est surtout mental sur ces matchs-là. Ça va se jouer avec des choses qu’on ne réalise pas sur d’autres matchs. Tout va dépendre des entames de match, de la préparation de chacun et on va faire au mieux justement pour qu’ils arrivent dans les meilleures conditions avant le match.    

Vous auriez aimé passer un tour supplémentaire en affrontant une équipe de votre niveau ou en dessous, ou est-ce que vous préférez avoir cette belle affiche dès maintenant ?

Absolument pas ! Très franchement quand on arrive à ce stade de la compétition, la Coupe de France, pour nous clubs amateurs de R2, R1 voire N3, je pense que de passer un tour ou deux de plus c’est très bien. Mais je pense aussi que c’est plus financièrement pour les dirigeants ou pour le club. C’est avant tout le challenge de rencontrer une belle équipe et de réunir beaucoup de monde, qu’il y ait un vrai partage autour du match. Mais on ne peut l’avoir qu’à partir du septième tour, voire du sixième. Le sixième est particulier mais c’est surtout à partir du septième parce que les Ligue 2 rentrent dans la compétition. Après, bien sûr, si on veut le graal, c’est le neuvième tour, les 1/32èmes, pour les Ligue 1. Mais si on me demande “Est-ce que t’aurais préféré avoir des tirages un peu plus favorables pour aller jusqu’au huitième tour ou au-delà ?” Je réponds de suite que je préfère jouer ce match-là parce qu’il est acquis, il est là. Dans le tirage, le club de Marmande (R1) va à Seignosse, contre une R2, et le match n’est pas du tout le même. Tu ne sais pas ce qu’il va arriver dans des matchs comme ça. Je préfère donc déjà vivre celui-là et on verra ce qu’il se passera après.

Que peut-on vous souhaiter pour cette saison sportivement en Régional 1 ?

Ecoutez, de se maintenir à ce niveau-là. On souhaite s’y maintenir le plus longtemps possible. On est vraiment conscients dans notre club que dans la durée, sur le long terme, ça sera compliqué parce qu’on n’a pas aujourd’hui un public autour de nous et suffisamment de joueurs qui puissent alimenter nos clubs. Que ce soit le nôtre, celui d’Agen ou celui de Marmande, pour pouvoir évoluer avec ce club-là dans le long terme. Je pense qu’on pourrait y arriver mais c’est difficile. On y arrive jusqu’à maintenant, depuis deux ans, et on souhaite y rester. Rester le plus longtemps possible dans l’élite régionale parce que ce n’est que du bonheur. On affronte de belles équipes avec des gros challenges tous les week-ends, avec du beau football et c’est très, très agréable. Le souhait est de s’y maintenir. 

C’est vrai que le hasard fait que vous auriez dû affronter la réserve des Girondins ce week-end…   

Je vais vous dire, je crois vraiment à tout ça… Pour la petite histoire, vous savez que quand Boulazac a tiré les Girondins, ils devaient jouer les Girondins. J’ai dit à mon collègue “Tiens on doit jouer les Girondins donc pourquoi on ne reproduirait pas ce que Boulazac a eu en jouant les Girondins ?” Finalement vous voyez, c’est arrivé ! Effectivement on devait jouer les Girondins et on était déjà très contents de jouer. Mais là on va jouer l’élite des Girondins (rires). Après, on sera dans notre quotidien dans le championnat et on aura aussi fort à faire face à la réserve des Girondins, on le sait.

Un Grand Merci à Alexis Jourdan pour sa disponibilité et son amour des Girondins de Bordeaux.

*Fiche Technique du match Agen – PSG

Coupe de France – 16e de finale 23/01/2011

A Agen (Stade Armandie): Paris Saint-Germain (L1) bat Agen (CFA 2) 3 à 2 (mi-temps: 1-1)

Terrain: dur, partiellement gelé, Temps: froid, Eclairage: bon, Spectateurs: 12.000 environ

Arbitre: M. Buquet

Buts Agen: Daffé (41), Vandersnick (69) Paris Saint-Germain: Bodmer (13), Luyindula (47), Hoarau (50)

Avertissements Agen: Melka (66), Pothet (71) Paris Saint-Germain: Camara (79)

Angers: Casadamont (cap) – Charenton, Daffé, Pothet – Pascouau, Lawani, Del Rio (Melka, 54), Smolarczyk (Vandersnick, 57), Daublain – Mokili-Yenga (El Hasnaoui, 67), Gaillac.

Entraîneur: Williams Vimbouly

Paris Saint-Germain: Edel – Jallet, Z. Camara, Sakho, Tiéné – Makelele (cap), Clément – Luyindula, Bodmer Erding (86), Nenê – Hoarau (Maurice, 78).

Entraîneur: Antoine Kombouaré

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