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·13 octobre 2025

Islande-France : Hákon Haraldsson, principale menace pour les Bleus

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Alors que les hommes de Didier Deschamps affronteront ce lundi (20h45) l’Islande dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2026, les Bleus devront se méfier du Lillois Hákon Haraldsson, principale menace offensive islandaise.

On est rarement désigné capitaine de sa sélection nationale sans raison. Ce n’est pas Arnar Gunnlaugsson, le sélectionneur islandais, qui vous dira le contraire. Le coach nordique a donné le brassard de capitaine à son joyau offensif, Hákon Haraldsson, à seulement 22 ans. Depuis un match contre l’Écosse, le 6 mai 2025, le Lillois est capitaine des Strákarnir okkar (« nos garçons » pour ceux qui ont fait islandais LV1). L’international islandais (25 sélections, 3 buts) sera le danger numéro 1 pour les protégés de Didier Deschamps, qui se rendront à Reykjavik ce lundi (20h45) pour un match des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.


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Une formation scandinave

Formé par son club local de l’ÍA Akranes, avec lequel il commence sa carrière professionnelle en 2019, Hákon Haraldsson s’envole cette même année pour un grand club scandinave, le FC Copenhague. Dans un premier temps, l’Islandais joue avec les jeunes du club danois, mais son talent le mène en équipe première assez rapidement. Au total, le milieu offensif totalise 58 matchs pour 9 buts et 8 passes décisives avec le club danois.

Ce sont ses performances en Ligue des champions (6 matchs, 1 but) et en Ligue Europa Conférence (3 matchs, 3 passes décisives) qui vont pousser le LOSC à débourser 15 millions d’euros en 2023 pour enrôler le jeune Islandais. À son arrivée au club, le président Olivier Létang assurait en interne qu’il ne lui faudrait que deux ou trois ans pour frapper à la porte d’un grand d’Europe. Sous contrat jusqu’en 2028, Haraldsson est dans les temps.

Le couteau suisse islandais

Le moins que l’on puisse dire sur le natif d’Akranes (Islande), c’est qu’il est polyvalent. Tantôt milieu offensif, ailier gauche, ailier droit ou encore milieu central, le Lillois est le joueur dont tous les entraîneurs rêvent, capable d’évoluer sur tous les fronts de l’attaque. Une position que son entraîneur en club, Bruno Genesio, n’a pas encore tranchée au vu des nombreuses qualités du joueur de 22 ans, comme il l’expliquait à L’Équipe :

"Il a cette qualité à la fois de dernier passeur, de finisseur, mais c’est un joueur qui a besoin de beaucoup courir et je n’ai pas envie de le cantonner simplement à une seule position. J’ai envie qu’Hákon ait cette liberté, qu’il n’ait pas d’arrière-pensée lorsqu’il pense que sa bonne position n’est pas forcément en 10, mais d’aller un peu plus bas ou sur le côté."

Auteur d’un bon début de saison avec les Dogues, marqué par son but sur la pelouse du Stade Olympique de Rome contre l’AS Roma en Ligue Europa (0-1), l’Islandais, qui n’a pas forcément des feuilles de stats impressionnantes (3 buts en 9 matchs), est très important pour le club nordiste dans son impact sur le pressing et pour ses courses offensives faites à répétition.

Déjà un pilier en club comme en sélection

"Marathon Man", de son surnom, évalué à 18 millions d’euros par le site Transfermarkt, est l’un des hommes de base dans le Nord. Proche des 100 matchs sous les couleurs lilloises (84 matchs), l’Islandais est l’un des joueurs les plus utilisés par Genesio depuis son arrivée sur le banc nordiste (sur 60 matchs possibles, il en a joué 46).

En sélection, même son de cloche pour le milieu de terrain, toujours surclassé chez les jeunes. International islandais depuis ses 19 ans (mai 2022), l’ancien Copenhagois est l’un des cadres de la 74e nation au classement FIFA. Lui, le fils de Haraldur Ingólfsson, également international islandais à une autre époque (20 sélections, 2 buts), et de Jónína Víglundsdóttir ... aussi internationale islandaise (11 sélections, 2 buts).

Depuis la prise de poste de l’actuel sélectionneur Arnar Gunnlaugsson, le Lillois est l’un des joueurs les plus utilisés (le 3e) par l’ancien joueur de Sochaux. Signe de la forme du Dogue : c’est lui qui a sonné la révolte de son équipe contre l’Ukraine en centrant pour son partenaire Albert Gudmundsson, autre menace en attaque, lors du dernier match vendredi soir. Malheureusement pour le capitaine islandais, son équipe s’est finalement inclinée (3-5). Contre la France, Hákon Haraldsson et ses coéquipiers voudront obtenir un bon résultat pour rêver d’Amérique l’été prochain.

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