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·13 octobre 2025
Islande - France : les notes des Bleus !

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·13 octobre 2025
Découvrez les notes des joueurs de l'équipe de France à l'occasion de leur choc sur la pelouse de l'Islande pour le compte des qualifications à la Coupe du Monde 2026.
L'équipe de France bouclait son mois d'octobre par un dernier déplacement tout au nord de l'Europe. Ce soir, les Bleus étaient en Islande dans le cadre de ses éliminatoires à la Coupe du Monde 2026. En cas de victoire face aux Islandais et si l'Ukraine ne s'imposait pas face à l'Azerbaïdjan, les hommes de Didier Deschamps allaient officiellement être qualifiés pour le mondial nord-américain.
Après cette belle affiche avec un onze de départ remanié, découvrez les notes des Tricolores !
Mike Maignan (5/10) : Le portier du Milan AC a connu une soirée frustrante entre le manque d’occasions adverses et deux buts encaissés sur lesquels il ne peut pas grand-chose. Sur l’ouverture du score de Palsson, il est battu à bout portant après une déviation malchanceuse, tandis que le second but islandais le prend à contre-pied sur une frappe déviée. Entre ces deux actions, Maignan est resté concentré sur les rares incursions adverses, rassurant dans le jeu au pied et solide sur ses sorties aériennes. Il a néanmoins connu une petite frayeur sur une glissade en seconde période, sans conséquence. Peu sollicité mais globalement sérieux, il a tenu son rang sans réaliser la parade qui aurait pu changer le cours du match.
Jules Koundé (5,5/10) : Installé dans le couloir droit, le défenseur du Barça a bien contenu les quelques percées islandaises de son côté, anticipant bien les trajectoires et couvrant souvent derrière Olise. En revanche, son apport offensif est resté limité. Sa frappe du quart d’heure est son seul fait d'arme devant. Il a souvent manqué de justesse dans ses centres ou ses transmissions longues. Dans les transitions, il s’est parfois retrouvé trop isolé, faute de relais. S’il a affiché son habituelle intensité dans les duels, il n’a jamais réussi à véritablement peser dans le dernier tiers. Un match solide dans l’attitude, moins convaincant dans la création.
William Saliba (4,5/10) : On attendait le patron défensif d'Arsenal, on a vu un joueur appliqué mais hésitant. Le défenseur n’a pas su contenir la puissance physique islandaise, souvent bousculé dans les duels. Son positionnement approximatif sur le deuxième but coûte cher à la défense tricolore. Dans la relance, il a été sobre mais trop prévisible, préférant assurer plutôt que casser les lignes. On l’a senti un ton en dessous de son niveau habituel, parfois passif dans l’engagement. Quelques bons retours toutefois en couverture et un calme certain sous pression évitent une note plus sévère. Une prestation sans éclat cependant.
Dayot Upamecano (5/10) : Match mitigé pour le Bavarois, qui a eu du mal à imposer sa puissance physique. Sérieux dans ses premiers duels, il s’est progressivement désorganisé à mesure que l’Islande prenait confiance. Sa faute sur le coup franc qui amène le premier but montre un léger manque de lucidité. À la relance, plusieurs passes mal ajustées ont mis les Bleus en danger. Le défenseur a toutefois montré quelques interventions autoritaires, notamment dans le jeu aérien où il a su s’imposer. Mais son manque de tranchant dans la lecture des trajectoires et sa lenteur sur certaines séquences ont pesé. Il a semblé manquer de repères aux côtés de Saliba ce qui est bizarre pour lui.
Lucas Digne (7,5/10) : Le latéral gauche d’Aston Villa a livré un match plein, probablement le plus complet côté français. Dès le coup d’envoi, il s’est montré disponible, multipliant les montées tranchantes et les centres dangereux. Son entente avec Nkunku a dynamisé le couloir gauche, d’où sont venus les deux buts français. C’est lui qui sert parfaitement Nkunku sur le 1-1 (63’). Par la suite, il s’offre une frappe lourde qui frôle la lucarne (67’). Défensivement, il a bien géré les transitions, ne laissant que peu d’espaces dans son dos. Sa qualité de centre et son activité constante en ont fait un atout majeur. L’un des rares Bleus à avoir su hausser le ton dans un match poussif collectivement. Généreux et inspiré.
Manu Koné (5/10) : Le milieu de la Roma a montré de belles intentions sans parvenir à tout concrétiser. Très actif dans le pressing, il a souvent gêné la relance adverse, récupérant plusieurs ballons dans la moitié islandaise. On l’a vu se projeter avec audace, notamment sur une action où il obtient un coup franc dangereux. En revanche, il a souffert dans la maîtrise, avec plusieurs passes manquées et des choix parfois précipités. Dans la densité du milieu, il a apporté de l’impact mais peu de liant. Sa générosité et son abattage sont indéniables, mais il lui a manqué la lucidité nécessaire pour orienter le jeu dans les temps faibles.
Eduardo Camavinga (5,5/10) : Dans le cœur du jeu, le joueur du Real Madrid a mis du temps à trouver son rythme. Positionné en relayeur, il a d’abord joué avec prudence, privilégiant la sécurité à la projection en box to box. Sa première période manque d’impact et de verticalité, même s’il a assuré plusieurs récupérations importantes. Averti pour une faute évitable, il s’est repris avec un second acte plus énergique, multipliant les courses et accélérant la circulation du ballon, ce qu'il fait à merveille au Bernabeu. Son duo avec Koné a parfois manqué de synchronisation, chacun semblant hésiter sur leur rôle. Dans l’intensité, le Madrilène a répondu présent, surtout dans les dix dernières minutes où il a tenté de forcer le destin. Un match correct, mais en deçà de son potentiel créatif.
Florian Thauvin (4,5/10) : Volontaire, parfois trop, l’ancien Marseillais a livré une copie très contrastée. Son activité sur l’aile droite est indéniable, multipliant les appels et les centres, mais la justesse lui a souvent fait défaut. Ses frappes n’ont pas trouvé le cadre et ses tentatives de dribble ont rarement débouché sur des occasions franches. On sentait l’envie de bien faire, mais son manque de précision technique a nui à la fluidité des attaques françaises. Sa première période, ponctuée de nombreux ballons perdus, a laissé place à un sursaut timide avant sa sortie. Remplacé par Akliouche, beaucoup plus incisif que son partenaire et passeur décisif qui a marqué des points. Un match en demi-teinte en revanche pour le Lensois.
Michael Olise (6/10) : Toujours précieux sur les coups de pied arrêtés, Olise a encore confirmé sa qualité technique et sa vision du jeu au dessus de ses coéquipiers. Ses corners et ses coups francs ont été de vraies armes, créant plusieurs situations dangereuses. Dans le jeu, il a cherché à combiner dans les petits espaces, souvent bien inspiré dans ses déplacements. Il a toutefois eu du mal à se libérer face au bloc compact islandais, manquant de vitesse d’exécution dans les trente derniers mètres. En seconde période, il a tenté de dynamiser les offensives avec plus de percussion, sans parvenir à trouver la faille. Sa prestation reste sérieuse, avec une influence réelle sur le tempo, mais il lui manque encore un brin de folie pour faire basculer les matches.
Christopher Nkunku (7,5/10) : Très mobile et toujours tourné vers l’avant, Nkunku a été l’un des rares à sonner la révolte. Il se procure la première grosse occasion dès la 2’, puis multiplie les appels dans le dos de la défense. Sa justesse technique et sa capacité à accélérer le jeu ont dynamisé le flanc gauche. Logiquement récompensé d’un but superbe après un enchaînement tout en maîtrise, il a lancé le réveil français. Remplacé peu après, il sort de cette rencontre avec une prestation convaincante. Il a marqué quelques points ce soir.
Jean-Philippe Mateta (6/10) : Longtemps discret, souvent pris dans l’étau défensif islandais, l’avant-centre de Crystal Palace a su persévérer. Peu servi en première période, il a manqué de justesse dans ses remises et dans la finition, mais il n’a jamais cessé de se battre, et cette persévérance a fini par payer. Son but à la 68ème minute un vrai but d’attaquant, plein d’opportunisme et de sang-froid récompense un match d’abnégation. Présent dans le pressing, utile dans les déviations, il a pesé sur la défense adverse à mesure que la France montait en puissance. Une prestation encourageante et pleine de caractère.
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