Ismaily (LOSC) : « Avant le début de saison, je me suis dit que c’était la dernière » | OneFootball

De l’ombre à la lumière, Ismaily a mis de côté sa discrétion habituelle pour évoquer certains sujets avant de retrouver l’Olympique Lyonnais. Le vétéran du LOSC se confie notamment sur la fin de sa carrière.

Il y a encore quelques mois de cela, en août 2022, Ismaily (34 ans) quittait le Shakhtar Donetsk pour rejoindre la France et le LOSC. Un sacré bouleversement pour le Brésilien qui n’avait jamais porté les couleurs d’une formation présente dans les cinq grands championnats avant de faire ce saut dans le grand bain. Deux ans plus tard, quasiment, il s’est pleinement intégré au système de Paulo Fonseca, qu’il avait déjà côtoyé de longues années en Ukraine. Débarqué à Lille pour le rejoindre, il pourrait mettre un terme à sa carrière à la fin de l’exercice 2023-24 : « C’est clair qu’avant le début de cette saison, je me suis dit que c’était la dernière. J’avais un objectif : faire la meilleure saison possible, bien jouer pour terminer en beauté et finir le plus haut possible. (Il réfléchit) Comme je m’étais mis en tête que ça allait être ma dernière, je vais attendre la fin de la saison pour décider. Je vais l’analyser et surtout je vais voir si j’ai la condition physique pour jouer encore une saison et aider l’équipe », lance le latéral dans un entretien accordé à La Voix des Sports.

Cette décision, cruciale pour son avenir professionnel, personnel et familial, il ne se presse néanmoins pas pour le prendre, refusant de se laisser happer par un coup de tête : « Je n’ai pas trop envie de réfléchir à ça. Comme je vous l’ai dit, il reste trois matchs. Je veux rester concentré et on verra. On fait une très belle saison, poursuit-il. Je n’ai rien décidé pour le futur, si je vais continuer à jouer au pas. Je vais évidemment discuter avec le président des objectifs qu’il a. Puis j’en parlerai avec mes proches pour décider de mon avenir. Si ça dépend de ma famille et de mes amis, bien sûr qu’ils me diront de poursuivre. J’ai la pression. C’est clair que mon entourage compte dans la prise de la décision. En Europe, on a une qualité de vie qui est meilleure qu’au Brésil. Cela compte beaucoup. Mais le principal, ce sont mes sensations, ma condition physique et psychique, savoir si je peux repartir un an. Si j’ai envie d’aider l’équipe », conclut celui qui prévoit déjà de prendre la direction de sa ferme au Brésil tout en construisant une académie pour de jeunes footballeurs talentueux dans sa région, proche du Paraguay. Des projets pleins la tête, le vétéran compte d’abord miser sur une qualification en Ligue des Champions avant de se projeter sur la suite des événements.