Issouf Sissokho : “Jaroslav Plasil m’a donné ses crampons. J’étais parti jouer un match, mais j’avais des moulés, et non pas des fers…” | OneFootball

« L’adaptation a été rapide. C’était peut-être dû à ma façon de travailler. Depuis le Mali, je mets beaucoup d’envie et d’intensité dans le travail. Je pense que ça m’a facilité les choses en France. Au Mali, je n’étais pas un joueur défensif, mais plus offensif. Je jouais beaucoup plus avec le ballon, mais en France lors de mes premiers pas avec la réserve, j’ai vu la différence. Tout le monde défend, tout le monde court. Pour jouer en France, il fallait me battre, donc j’avais cette attitude de ne rien lâcher. Ça m’a aidé, en plus de mes propres qualités techniques, cette envie. Ça a facilité les choses. Du coup, quand je suis monté chez les pros, honnêtement, je n’ai pas vu une grande différence. Au début, oui, c’était beaucoup plus rapide, mais quand j’ai pris le rythme, ce n’était pas ouf ».

« Rio, c’était notre coach adjoint en réserve. Quand je suis allé à Bordeaux en réserve, il y avait dans le staff Rio, Jaroslav Plasil… Quand je suis parti, Jaroslav Plasil m’a donné ses crampons. J’étais parti jouer un match, mais j’avais des moulés, et non pas des fers (rires). Je glissais, donc il m’avait donné ses crampons. Ces deux anciens joueurs m’ont beaucoup aidé. Comme c’était des milieux, et que je jouais à leur poste… Encore plus Rio, qui avait le même profil que moi. Ils m’aimaient beaucoup, ils m’ont beaucoup aidé ».

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