Jacques Ekomié : “Quand on apprend que le club va couler, j’ai déjà des touches un peu partout, énormément d’offres…” | OneFootball

« C’est une période où le club essaie quand même de protéger les joueurs de tout ce qui se passe autour, c’est-à-dire des médias, des articles sur la gestion du club, etc. Le club essaie de nous couvrir de tout ça, de telle sorte que les problèmes qu’il peut y avoir, notamment financiers, ne puissent pas atteindre directement notre performance ou notre qualité de vie, au niveau des infrastructures, etc. On le vit en interne, on est conscients qu’il y a certains problèmes, mais disons que nous, joueurs, on est plus concentrés sur l’aspect sportif. On n’est pas éloignés, même si je me sentais personnellement un peu éloigné de ça, même si je sais que notre capitaine à l’époque (Yoann Barbet, ndlr) était un peu plus proche de ça… mais nous, les joueurs, on n’était pas vraiment centrés sur ça ».

« Cet été-là se passe plutôt bien. Je reprends la préparation avec Bordeaux sans problème. Mais à ce moment-là, le club était dans une situation où ils avaient besoin de vendre aussi. Moi, peu importe la situation, il était un peu dit que je partirai du club, car j’étais un des jeunes qui avaient joué, et qui avaient une certaine valeur marchande. Je pouvais aider le club dans ce sens-là, donc on s’était un peu mis d’accord. J’avais certaines opportunités avec des clubs, donc je n’avais pas d’inquiétudes à ce niveau-là. Je reprends donc une préparation. On était trois joueurs dans cette situation, trois joueurs que le club voulait vendre. Le club avait un projet de pousser d’autres jeunes, parce qu’ils avaient vu que les départs de Dilane (Bakwa) et Junior (Mawanga) avaient aidé. Il y avait moi, et Malcom (Bokélé) qui étions censés partir. Je fais la prépa, mais je ne m’entraine pas vraiment avec le groupe. Tout ce qui est purement tactique, je ne le fais pas forcément avec eux. Je suis déjà préparé à partir à ce moment-là. Donc quand on apprend que le club va couler, j’ai déjà des touches un peu partout. A partir du moment où on a le statut de joueur libre, les choses s’accélèrent et j’ai énormément d’offres en plus. Je ne me soucie pas forcément de ce qui va se passer pour moi dans les prochains mois parce que je suis pratiquement sûr de trouver une opportunité, car j’avais l’embarras du choix. Il ne restait plus qu’à choisir le projet adapté ».

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