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·19 mai 2023
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·19 mai 2023
Symbole d’un secteur offensif qui manque cruellement d’efficacité, à l’image de sa grosse occasion manquée à Dijon, Janis Antiste reconnaît que la confiance commence à s’étioler chez les attaquants de l’Amiens SC. Pour autant, il refuse de s’avouer vaincu. Entretien.
Je ne regarde pas les statistiques. Mais c’est vrai qu’on n’est pas assez efficace. Mais il y a un manque de réussite aussi. Il y a des saisons comme ça. Personnellement, je ne me pollue pas l’esprit avec ça. Sinon je tombe en dépression et ce n’est pas le but. On travaille tous les jours pour en mettre le plus possible dans les buts. La réussite n’est pas là, mais j’espère que ça va s’arranger.
J’ai trop croisé et c’est passé à côté. On m’avait parlé de Papiss (Cissé) au centre, je ne l’avais pas vu et je pense que j’ai fait le bon choix mais mal réalisé.
Sur le terrain je ne le ressens pas mais inconsciemment, oui. Nous, les attaquants, quand on ne marque pas c’est frustrant car on est là pour ça. Donc, inconsciemment on est peut-être crispé. Mais c’est à nous de trouver ce relâchement, de faire le vide, de retrouver cette sérénité et d’être chirurgical. On reprend de la confiance dans les moments positifs, c’est avec une suite d’événements positifs qu’on en engendre.
Bien sûr, j’attends mieux de moi-même. Personnellement, je me fais violence tout seul. C’est même un peu excessif. Julien (Ielsch), avec qui je parle beaucoup, me dit que j’en fais un peu trop. Peut-être qu’il a raison, que je me fais trop violence. Mais je ne pense pas qu’on manque de se faire violence. Quand on marque un but, la confiance vient plus facilement. Quand vous n’en marquez pas, c’est plus compliqué.
Propos recueillis par Romain PECHON et retranscrits par Clément ROSSI
Crédits photo : Christophe Saidi/FEP/Icon Sport