« J’aurais pu apporter sur cette saison exceptionnelle », Jimmy Cabot regrette toujours sa fin d’aventure au RC Lens | OneFootball

Victime d’une rupture du ligament croisé du genou gauche en 2022, Jimmy Cabot n’a jamais réussi à s’en remettre. Contraint de raccrocher les crampons fin 2024, l’ancien joueur du RC Lens regrette toujours de ne pas avoir pu être un acteur sur l’ensemble de la fantastique saison 2022/2023.

Jimmy Cabot n’est toujours pas totalement remis

Le destin est parfois cruel. Quelques mois seulement après son arrivée au RC Lens, Jimmy Cabot a été fauché en plein vol le 15 octobre 2022 lors d’un match contre le MHSC à Bollaert-Delelis. Sur le côté durant un an et demi, l’ancien Angevin tentait un come-back courant 2024, avant d’être définitivement rattrapé par des pépins musculaires successifs. Face à cette triste réalité, il n’eut d’autre choix que de raccrocher les crampons en décembre 2024.

Un an plus tard, Jimmy Cabot est revenu sur cet arrêt prématuré à l’occasion d’un entretien accordé au quotidien l’Equipe. Et après de nombreuses apparitions dans les médias, en tant que consultant, l’ancien ailier reconverti piston en fin de carrière se fait un peu plus discret aujourd’hui. Surtout, il a repris une licence pour le plaisir de jouer en Départemental, près de chez lui, en Haute-Savoie.

Daniel Derajinski/Icon Sport

Mais là encore, son corps en a décidé autrement. « J’ai joué un match, celui d’après, je me suis plus ou moins blessé, c’était déjà mon problème à Lens. Je pouvais faire deux, trois séances en étant au top, en volant, en pouvant enchaîner, mais je fais de l’arthrose comme un ancien. J’ai des gonflements, des douleurs, des compensations, je suis os sur os au niveau du compartiment interne de mon genou ».

Préparant actuellement ses diplômes d’entraîneur, Jimmy Cabot a encore des regrets sur la fin de son aventure au RC Lens. Et s’il semble avoir fait le deuil du match à l’origine de sa blessure, un regret persiste : « Je pense davantage à ce que j’aurais pu apporter sur cette saison exceptionnelle, peut-être la meilleure de l’histoire du club à part le titre de 1998. J’ai vécu ça en me disant que j’aurais dû être sur le terrain et non au premier rang à Bollaert. Le plus dur n’a pas été la blessure ou la répétition des blessures mais le contexte général ».

Crédits photo :Baptiste Fernandez/Icon Sport