"Je déménagerai et j'irai vivre loin" ... L'incroyable sortie de Gattuso en vue de la Coupe du monde | OneFootball

Gennaro Gattuso a lancé un énorme avertissement en vue de la qualification pour la prochaine Coupe du monde.

L’Italie vit une période charnière. Après avoir manqué les deux dernières Coupes du monde (2018 et 2022), la Nazionale n’est pas encore assurée de s'envoler vers les États-Unis, le Canada et le Mexique pour le Mondial 2026. Sous la houlette de Gennaro Gattuso, fraîchement nommé sélectionneur en juin, les Italiens doivent batailler pour arracher leur ticket — et le contexte appelle à la lucidité.

Le groupe I des éliminatoires voit la Norvège dominer les débats, notamment grâce à une différence de buts outrageuse. Les Scandinaves comptent trois points d'avance et possèdent une différence de buts de +26, contre +10 pour la Squadra Azzurra. L’Italie, elle, joue le tout pour le tout : terminer première ou, à défaut, accrocher la deuxième place et se qualifier via les barrages.

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Ce scénario rappelle des blessures encore bien vivantes : en 2018 et 2022, l’Italie a échoué en barrages, ratant de peu le rendez‑vous mondialiste. Gattuso le sait. Son équipe a remporté ses trois premiers matches sous son mandat, marquant largement, mais ce redressement spectaculaire vaut peu si le chemin vers la qualification directe reste pratiquement hors de portée.

Lors de la victoire contre Israël à Udine (3‑0), un succès crucial, Gattuso a lancé une mise en garde dramatique : « Si nous ne nous qualifions pas pour la Coupe du monde, je déménagerai et j’irai vivre loin de l’Italie, très loin ». Ces mots tranchent, illustrant l’énorme pression pesant sur le sélectionneur et le groupe, entre peur du passé et espoir d’un sursaut nécessaire.

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Sur le plan sportif, les challenges sont concrets : battre la Norvège à San Siro en novembre sera peut‑être la dernière chance de viser la tête du groupe, mais même un succès pourrait ne pas suffire, tant l’avance norvégienne — notamment en différence de buts — semble écrasante. Avant de s'offrir cette "finale", il faudra déjà se défaire de la Moldavie tandis que la Norvège défiera l'Estonie.

L’Italie est engagée dans une course contre le temps — engagée dans un sprint où chaque match peut peser lourd. Qualifier ou non. Pour éviter de replonger dans un passé douloureux, Gattuso et la Nazionale doivent plus que gagner : ils doivent convaincre, rassurer, exorciser les vieux démons. Et si cela ne suffit pas ? Le sélectionneur l’a dit : il pourrait choisir de partir… très loin.

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